Selon le ministère de la Culture "il n'y a pas de décision prise" concernant le sort des deux bâtiments menacés d'effondrement à Fontainebleau.
Huit mois après l'apparition de fissures dans deux bâtiments des Archives nationales à Fontainebleau, l'affaire est au point mort. Les deux bâtiments restent fermés en raison des risques d'effondrement et plus aucun archiviste n'est autorisé à y mettre les pieds. "Aujourd'hui, il n'y a pas de décision prise" selon Philippe Barbat, conseiller de la ministre de la Culture Fleur Pellerin, en réponse aux questions posées par une délégation d'agents reçus rue de Valois le 7 novembre dernier.
"Si les Unités [bâtiments] 1 et 2 sont irrécupérables, il faudra que le ministère de la Culture soit dans la capacité de reconstruire un projet" souligne M. Barbat qui n'apporte pas de précision sur la nature de ce projet.
"Décision politique"
Le ministère de la Culture recevra dans les jours qui viennent un "rapport d'interprétation" des dommages subis par les deux bâtiments. Les conclusions de ce document permettront d'envisager, ou non, une opération de récupération du matériel resté dans les unités : archives, ordinateurs, dossiers, affaires personnelles...
A ce jour, aucun scénario ne semble donc se dessiner. Selon Philippe Barbat, "la décision politique se fondera sur les expertises en cours et leur verdict".
Construits dans les années 1970, les deux bâtiments situés à Fontainebleau hébergent environ 60 kilomètres linéaires d'archives. Au total, le site bellifontain des Archives nationales rassemble 85 kilomètres linéaires : dossiers de carrière des fonctionnaires, dossiers de naturalisation depuis la seconde moitié du XXème siècle, archives privées d'architectes, archives électroniques...
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