La région Ile-de-France se lance dans l'open data

Page d'accueil de la plate-forme open data de la région Ile-de-France IdF

 

Une plate-forme donne accès à plus de 220 jeux de données accessibles sous le régime de "licence libre".

Le mouvement d'ouverture des données publiques se poursuit avec l'arrivée d'un nouvel acteur : la région Ile-de-France. Une plate-forme vient d'être mise en ligne donnant accès à un ensemble hétérogène de documents : liste et répartition des salles de cinéma franciliens, emplacement des salles de sport, attribution des aides régionales à l'équipement, recensement des cantines de lycée avec indication de repas bio... Au total, un peu plus de 220 jeux de données dont 100 relevant directement du conseil régional.

Plusieurs organismes partenaires du Conseil régional ont également versé leurs données : Agence des espaces verts, collectivités locales, entreprises publiques, Autolib..."La plate-forme régionale accueille des jeux de données venus d'horizons multiples et la liste n'en est qu'à ses débuts" souligne la région Ile-de-France.

Le Conseil régional a retenu le modèle de "licence libre" qui définit les droits et devoirs des réutilisateurs de données. Les internautes peuvent donc reproduire, copier, publier et transmettre les données de la région. Ils peuvent également les modifier et les exploiter à titre commercial sous réserve de mentionner la paternité des données.

 

 

Les podcasts d'Archimag
La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.