Publicité

Hadopi: 16 % des internautes utilisent Youtube, Facebook, Twitter et Reddit de manière illicite

  • hadopi_reddit.jpg

    hadopi_rapport_illicite_réseaux_sociaux
    Les réseaux sociaux offrent un point d’entrée sur les contenus illicites. (tookapic/Pixabay)
  • Selon un rapport publié le 17 octobre par Hadopi : 16 % des internautes se servent des réseaux sociaux afin d’accéder à des contenus audiovisuels et sportifs de manière illicite.

    D’après le rapport publié par la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi), les réseaux sociaux sont utilisés régulièrement dans le but d’accéder à des contenus audiovisuels et sportifs de manière illicites par 16 % des internautes. 

    Ils accèdent à ces contenus à partir des plateformes comme Youtube, Facebook, Twitter ou Reddit (8 % des internautes), ou via des liens pointant les sites illicites accessibles depuis ces réseaux (12%). Une pratique idéale pour contourner les droits d’auteur. 

    La moyenne d’âge de ces utilisateurs est relativement jeune. Reddit est le réseau social le plus jeune (30 ans), ensuite on retrouve Twitter (36 ans), YouTube (39 ans) et Facebook (43 ans). 

    Un usage différent selon le réseau social

    Les pratiques varient selon les plateformes, comme par exemple Youtube qui est généralement utilisée pour regarder des films (62%). Les internautes inscrits sur Facebook (68 %) et Twitter (70 %) ont majoritairement tendance à accéder à des évènements sportifs. 

    L’interface agréable de ces réseaux fait souvent passer ces contenus piratés comme licites : 7 % des consommateurs illicites pensaient que leur pratique était légale.

    Hadopi souligne que certains réseaux sociaux ont développé des outils afin de lutter pour le respect des droits d’auteur. C’est le cas de YouTube avec la technologie Content ID et  de Facebook avec son interface Rights Manager. Ces dispositifs se placent en tant que complément des procédures déjà prévues permettant aux ayants droit de signaler aux plateformes les contenus illicites.

     

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    Le Syndicat intercommunal d'énergies de Maine-et-Loire (SIÉML) s’est lancé dans un grand projet d’archivage électronique en 2023. L’opportunité de réduire l’impact carbone tout en optimisant les processus est apparue au cours du projet. Agnès Arendo, archiviste et déléguée à la protection des données du SIÉML, revient sur la mise en route et les grandes étapes de ce chantier.
    Publicité

    supplement-confiance-numerique-270500.png