L'institution confirme ainsi sa volonté de "favoriser la coopération internationale".
La bibliothèque de l'Organisation des Nations unies (ONU) vient de mettre en ligne sa bibliothèque numérique : digitallibrary.un.org. Celle-ci propose depuis la semaine dernière les métadonnées bibliographiques, l'index des actes, l'index des discours, les enregistrements de vote, le thésaurus UNBIS, les guides de recherche et les questions fréquemment posées. C'est à dire des contenus, données et métadonnées liées à l'information, aux ressources, aux publications et aux documents de l'Onu. Ces informations peuvent être consultées et utilisées gratuitement pour une utilisation non commerciales à condition de bien mentionner le copyright suivant : "Nations Unies, 2016, http://library.un.org , téléchargé le XX/XX/20XX".
"La Bibliothèque Dag Hammarskjöld s'engage à rendre disponible son contenu, ses données et ses métadonnées par accès ouvert afin de soutenir l'échange d'informations, de connaissances, d'apprentissage et de recherche, et de favoriser la coopération internationale", explique l'institution sur son site internet.
Missions
La bibliothèque Dag Hammarskjöld a été inaugurée en 1961 et porte le nom d'un ancien secrétaire général de l'ONU, décédé peu avant son ouverture. Située au Siège des Nations Unies à New York, elle propose des services de recherche et d'information principalement dédiés aux délégués des missions permanentes et du personnel du Secrétariat de l'ONU. Elle permet aux États membres de participer aux travaux de l'Organisation.
Le saviez-vous ?
Pour la petite histoire, le livre le plus emprunté à la bibliothèque de l'Organisation des Nations unies est une thèse sur l'immunité des chefs d'Etat visés pour des crimes de guerre par des tribunaux étrangers. C'est ce qu'annonçait le 31 janvier 2015 la bibliothèque Dag Hammarskjöld sur son compte Twitter. Rédigé par une étudiante en droit de l'Université de Lucerne, en suisse, cette thèse présente les deux types d'immunité dont pourraient profiter des chefs d'Etats visés par un juge d'un tribunal étranger. Aucune information concernant l'identité des délégations étrangères ayant consulté la thèse n'a malgré tout filtré.
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