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La révolution industrielle numérique et la souveraineté des états

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    L'un des enjeux majeurs de cette révolution numérique est la gestion des données (crédits : Freepik)
  • eFutura, association professionnelle et acteur majeur de la transformation digitale, organise le 17 octobre 2024 la 9ème Journée de la Transition Numérique sur le thème de la souveraineté à l’ère du numérique.
    La révolution industrielle numérique, portée par des technologies de pointe comme l'intelligence artificielle, l'Internet des objets (IoT) et le big data, bouleverse nos économies et nos sociétés.
    Cette transformation, souvent appelée quatrième révolution industrielle, présente des enjeux considérables pour la souveraineté des États.
    Cette journée de conférences et tables rondes sera l’occasion de décrypter l’impact de ces technologies de rupture sur la souveraineté et d’envisager des solutions.

    L'un des enjeux majeurs de cette révolution numérique est la gestion des données. Ressource stratégique, les données sont principalement contrôlées par de grandes entreprises technologiques, souvent étrangères.
    Cette concentration de pouvoir soulève des questions essentielles sur la protection des données personnelles et la cybersécurité.

    Les infrastructures nationales, telles que les réseaux électriques, les systèmes de transport, les services financiers, les structures hospitalières sont désormais fortement interconnectées et soumises aux cyberattaques.
    La dépendance technologique constitue un enjeu critique pour la souveraineté et la sécurité des états. L’émergence de l’intelligence artificielle modifie la création de valeur et sa répartition.

    Sur le plan économique, la digitalisation favorise l'émergence de nouvelles industries et transforme les secteurs traditionnels. Cependant, elle peut également accroître la dépendance des États envers les géants technologiques internationaux, limitant leur capacité à exercer un contrôle souverain sur leur économie numérique.

    Au niveau politique, les plateformes numériques exercent une influence croissante sur les opinions publiques et les processus électoraux. Les campagnes de désinformation et les ingérences numériques menacent la stabilité politique, posant un défi direct à la souveraineté des démocraties. La dimension culturelle est aussi impactée.
    La diffusion rapide de contenus numériques modifie les identités culturelles et les valeurs sociétales. Cette transformation culturelle pose un défi à la préservation du patrimoine national, obligeant les États à trouver un équilibre entre ouverture à la mondialisation numérique et protection de leur héritage culturel.

    En somme, la révolution industrielle numérique redéfinit la souveraineté des États, apportant avec elle des enjeux et des impacts profonds tant sur les plans économiques, politiques, militaires, sociétaux que culturels.
    Cette révolution numérique globale génère de la complexité, de l’instabilité et du déséquilibre impactant la souveraineté des états et soulèvent des défis existentiels majeurs :

    • Comment conserver sa souveraineté sans indépendance technologique ?
    • Comment protéger cet actif stratégique que constituent les données des citoyens dans un monde de plus en plus numérique ? 
    • Comment l’Intelligence Artificielle génère-t-elle un changement de paradigme impactant toutes les dimensions de la souveraineté ? 

    Les différents intervenants invités par eFutura tenteront au travers des conférences et des tables-rondes de mieux appréhender ces phénomènes et d’envisager des solutions.

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    Rencontre avec Stéphane Roder, le fondateur du cabinet AI Builders, spécialisé dans le conseil en intelligence artificielle. Également professeur à l’Essec, il est aussi l’auteur de l’ouvrage "Guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise" (Éditions Eyrolles). Pour lui, "l’intelligence artificielle apparaît comme une révolution pour l’industrie au même titre que l’a été l’électricité après la vapeur".
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