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Gouvernance des données : 50 % des entreprises françaises la considèrent comme stratégique

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    Près de 70 % des entreprises indiquent que la collecte et l’analyse des données ont permis l’amélioration de leurs processus métiers, mais seulement 25 % estiment que leurs pratiques de gouvernance sont suffisamment matures. (freepik/DC Studio)
  • La deuxième édition du baromètre MetraData fournit un état des lieux sur la maturité des entreprises françaises en matière de gouvernance des données. Pour la majorité d’entre elles, les données sont un excellent moyen d’améliorer les performances de leur organisation, même si des progrès restent à réaliser.

    Les entreprises françaises ont-elles mûri concernant leur intérêt pour la gouvernance des données ? 80 % d’entre elles souhaitent maximiser la valeur de leurs données. C’est ce que révèle la deuxième édition du baromètre MetraData de l’ESSEC Business School. Il dévoile également que pour la moitié des entreprises françaises, la gouvernance des données se révèle être une fonction stratégique et cruciale. Selon le baromètre, cette prise de conscience est née principalement de la mise en place du RGPD (64 %), mais également d'autres facteurs comme la recherche d’une meilleure performance de l’organisation (54 %), ou la volonté d’une nouvelle vision stratégique “data-driven” (45 %). 

    Des objectifs définis mais des processus en cours de développement

    Le baromètre MetraData affirme que les objectifs émis autour de la gouvernance des données sont aujourd’hui clairs et définis au sein des entreprises. En effet, les sociétés souhaitent avant tout maximiser la valeur métier tirée des données (80 %), suivi de la volonté d’assurer la conformité aux lois et réglementations (63 %), puis de l’envie de minimiser les risques liés aux données (52 %), et enfin de minimiser les coûts de gestion des données (21 %). 

    Cependant, elles restent en phase de développement dans leur démarche, notamment sur l’aspect financier. Seulement 8 % des entreprises estiment que les moyens financiers dédiés à la gouvernance des données sont “standards”. 24 % les considèrent comme insuffisants mais en croissance, alors que près de 20 % les déclarent insuffisants au vu de l’ambition. Elles sont même 27 % à les considérer comme clairement insuffisants. 

    Par ailleurs, pour optimiser l’intérêt pour la gouvernance des données, les entreprises envisagent le dialogue. Plusieurs axes se dégagent : la diffusion d’une culture de la gouvernance de la donnée auprès des autres parties prenantes (66 %), la formation aux problématiques pour les acteurs opérationnels (50 %), ou encore l'implication des métiers dans les actes de décisions et leur suivi (49 %). 

    L’intégration de l'IA générative

    Parmi les différents moyens d'innovation, le rôle de l'intelligence artificielle (IA) devient de plus en plus significatif dans beaucoup d’organisations. Plus de 48 % d’entre elles identifient une prise de conscience accrue des opportunités offertes par cette technologie, notamment l'IA générative. A titre d’exemple, environ 36 % des entreprises travaillent sur des cas d'usage impliquant l'IA et 18 % l’ont intégré dans plusieurs processus métier. Cependant, 12 % des entreprises en sont à l’expérimentation et moins de 20 % en sont loin, même si la réflexion a pu commencer. 

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    Rencontre avec Stéphane Roder, le fondateur du cabinet AI Builders, spécialisé dans le conseil en intelligence artificielle. Également professeur à l’Essec, il est aussi l’auteur de l’ouvrage "Guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise" (Éditions Eyrolles). Pour lui, "l’intelligence artificielle apparaît comme une révolution pour l’industrie au même titre que l’a été l’électricité après la vapeur".
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