L'heure des bonnes résolutions de fin d'année à sonné !
2,6 Gigawatts. C'est ce que représentait le total des énergies vertes (solaires et éoliennes) achetées par Google en 2016, faisant du géant de Mountain View le plus gros acheteur d'énergies renouvelables du monde, loin devant Amazon, Microsoft, Facebook et consorts. Loin de s'en contenter, Google a annoncé il y a quelques jours dans un communiqué que l'ensemble de ses locaux et datacenters seront intégralement alimentés en énergies renouvelables à partir de 2017.
Une stratégie au long cours
Cela fait plus de six ans que Google s'est lancé dans ses premiers investissements visant à réduire son empreinte carbone. D'abord en dépensant plusieurs milliards de dollars dans des parcs éoliens offshores, puis en rachetant différentes fermes éoliennes aux Etats-Unis.
Pour atteindre son nouveau défi d'utiliser 100 % d'énergie renouvelables dans toutes ses activités (bureaux et centres de données) dès 2017, Google annonce signer prochainement différents contrats d'approvisionnement avec des producteurs d'énergies éoliennes et solaires dont les projets sont financés par Google.
Le but ultime de Google
La firme annonce également profiter de la chute de 60 à 80 % du prix des énergies solaires et éoliennes de ces dernières années. Celui-ci est par ailleurs plus stable que celui des énergies fossiles, beaucoup plus fluctuant selon le contexte politico-économique. Et Google affirme ne pas vouloir s'arrêter en si bon chemin et chercher actuellement d'autres sources d'énergies capables d'alimenter ses bureaux et datacenters 24h/24.
"Notre but ultime est de créer un monde dans lequel tout le monde, pas nous uniquement, aurait accès à des sources d’énergies propres", ajoute le communiqué.
La triplette
En faisant de vrais efforts pour rompre avec la dépendance classique du monde de l'industrie pour l'énergie polluante, Google peaufine son image d'entreprise écolo-responsable tout en réduisant ses coûts. Une stratégie qui s'apparente donc à un vrai tiercé gagnant : environnement - marketing - économies.