Freelancer.com, une place de marché qui se veut incontournable

Le site australien créé en 2009 a pour vocation d’être "la plus grande place de marché du monde". freelancer.com

 

Freelancer.com est une « place de marché » internationale qui compte désormais plus de 7 millions d’utilisateurs. Le site espère « dynamiser » les entreprises grâce au crowdsourcing.

C’est en grande pompe et avec une grosse bannière que Freelancer.com annonce avoir atteint son 7 millionième utilisateur. Le site australien créé en 2009 a pour vocation d’être « la plus grande place de marché par stratégie d’acquisition par croissance externe », déclare Julien Tardy, responsable France de Freelancer.com. Le fondateur du site, Matt Barrie, désire que ce site mettant en relation freelances et donneurs d’ordre devienne « incontournable ». 

Le site s’adresse majoritairement à des très petites entreprises (TPE). « Le maître mot, annonce Julien Tardy, est de s’externaliser et de faire faire des projets par la foule. » Les entreprises pourront ainsi « dynamiser leur business à faible coût ». Les TPE françaises l’ont bien compris : sur les 22 500 utilisateurs français du site, la grande majorité sont des donneurs d’ordre. Les freelances se font plus rare dans l’hexagone. 

« On ne peut pas arrêter la vague de la mondialisation »

Le site est accessible dans 204 pays à travers le monde. Freelancer.com propose plus de 600 métiers, majoritairement dans l’informatique. Parmi eux se trouve la saisie de rapport, la documentation, la rédaction d’articles, la traduction, etc. D’un côté les TPE proposent des missions et de l’autre les freelances inscrivent leurs compétences. Un système d’alerte par thématique va rapidement mettre en relation les protagonistes entre eux. Lorsque le travail est rendu, le donneur d’ordre met une note au freelance, celle-ci devenant gage de ses compétences. 

Selon Julien Tardy, qui veut « couper la tête à certaines idées tenaces », cette mise en concurrence potentielle du Français et du Bengalis n’encourage pas les freelances à « brader leurs services ». « Il y a de la concurrence c’est certain », mais celle-ci n’est pas « déloyale » car on ne peut pas « arrêter la vague de la mondialisation ». D’autres facteurs entreraient en jeu comme l’expérience, la barrière de la langue, etc. 

Freelancer.com reste un moyen de se lancer, « pour se frotter au marché ». Le site endosse le rôle de croupier et se rémunère en prenant un petit pourcentage de chaque transaction. Une inscription permet d’être légèrement moins taxé. Pour cette année 2013, le code FRANCAIS permet de profiter des services gratuitement pendant un an. 

Les podcasts d'Archimag
Êtes-vous prêts à renoncer à des services numériques ou à vos appareils électroniques pour le bien commun ? Face à l'urgence climatique, notre rapport au progrès et à la technologie est souvent remis en question. Archimag Podcast a rencontré Alexandre Monnin, philosophe, directeur du master Sciences, Stratégie et Design pour l’Anthropocène à l’ESC Clermont Business School et auteur de l'ouvrage "Politiser le renoncement", aux Éditions Divergences. Il est aussi co-initiateur du courant de la redirection écologique, dont il nous explique le principe.