Chaque année, l'Etat et les organismes publics procèdent à la destruction physique d'une partie de leurs disques SSD. Cette opération de destruction revient à 2,17 millions d'euros par an auxquels il faut ajouter les coûts de remplacement évalués à 4,24 millions soit un total de 6,41 millions d'euros chaque année.
Selon une enquête menée pour le compte de la société Blancco Technology Group auprès de 70 responsables informatiques en France, une moyenne de 1 748 disques SSD sont détruits chaque année soit le chiffre le plus élevé de tous les pays étudiés. Etonnament, une majorité de ces responsables (53 %) estime pourtant que la réutilisation des disques SSD est préférable à leur destruction d’un point de vue environnemental.
Destruction physique obligatoire
Ce taux élevé de destruction s'explique : "pour des raisons de sécurité, la destruction physique est toujours obligatoire si les disques déclassés ont été utilisés pour stocker des données confidentielles" précise l'enquête. 36 % des responsables informatiques interrogés procèdent donc à leur destruction "au cas où" et 52 % considèrent que la destruction physique est plus rentable que les autres solutions d’effacement. Il s’agit du chiffre le plus élevé parmi les neuf pays étudiés (Japon, Allemagne, Etats-Unis, Inde...).
Selon Blanco Technology Group, il existe pourtant des méthodes d’effacement alternatives qui prolongent la durée de vie des supports de stockage tout en assurant la sécurité absolue des données stockées sur des SSD en fin de vie. Malheureusement près d'un tiers (30 %) des responsables informatiques interrogés ne connaît pas ces méthodes d’effacement alternatives. Il s’agit, là aussi, du chiffre le plus élevé de tous les pays étudiés.