"Avec data.gouv.fr, la France possède l'un des portails de données gouvernementales les plus développés parmi les pays de l'OCDE". L'Organisation de coopération et de développement économiques ne tarit pas d'éloges sur sur la politique de la France en matière d'open data. Résultat : notre pays se maintient à la deuxième place des pays les plus engagés dans l'ouverture des données publiques.
Selon l'index open data 2020 de l'OCDE, la première place est occupée (comme en 2019) par la Corée du Sud suivie par la France, l'Irlande, le Japon et le Canada. En queue de peloton, se trouvent le Chili, la Suède et la Lituanie. A noter que 32 pays ont été étudiés sur les 36 Etats membres de l'OCDE.
Des améliorations générales
Le classement de l'OCDE repose sur trois "piliers" : disponibilité des données, accessibilité des données, et soutien des gouvernement à la ré-utilisation des données. "Ces trois piliers montrent des améliorations générales" note l'OCDE qui se félicite de la mise à disposition "de plates-formes de données ouvertes axées sur l'utilisateur".
D'une façon générale, 19 des 32 pays étudiés ont fait des progrès en termes de disponibilité des données. L'OCDE souligne la possibilité offerte aux citoyens de contribuer à l'enrichissement des portails open data et dénombre neuf pays disposant d'un portail open data ouvert aux contributions extérieures (contre trois en 2017).
L'OCDE décerne enfin un bon point à la France et à sa loi pour une République numérique qui impose aux villes de plus de 3 500 habitants d'ouvrir leurs données.