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Une nouvelle interface pour Wikipédia

  • Après presque deux décennies sans grand changement, l'encyclopédie collaborative propose une nouvelle charte graphique qui ne bouleversera pas les repères des internautes.

    C'est l'un des sites les plus consultés dans le monde mais aussi celui dont l'interface a le moins changé en près de vingt ans. Wikipédia dispose depuis quelques jours d'une nouvelle charte graphique afin de répondre aux usages des internautes, notamment ceux qui consultent l'encyclopédie collaborative sur leur téléphone.

    Du côté de la maison mère Wikimédia, on estime que le temps était venu de passer un coup de pinceau : "actuellement, l'interface ne satisfait pas nos attentes, est encombrée et pas intuitive. Elle ne met pas en évidence le côté communautaire et n'est pas cohérente avec celle de la version pour mobile".

    Un toilettage progressif

    Au premier regard, rien de révolutionnaire n'apparaît dans cette nouvelle mouture. Une raison à cela : ce toilettage se fait progressivement. Dans un premier temps, trois fonctions ont fait l'objet d'une retouche : un nouvel entête, une barre latérale repliable, et la limitation de la largeur du contenu. "Notre espoir est de développer quelques fonctions supplémentaires jusqu'à la fin 2020" expliquent les développeurs. 

    Au sein de la galaxie Wikimedia, Wikipédia n'est pas la seule déclinaison à profiter d'une nouvelle interface : "nous pensons tester nos améliorations en collaboration avec un ensemble varié de wikis volontaires de la première heure, à la fois les Wikipedias et les projets frères" tels que Wikimedia Commons, Mediawiki, Wikilivres, Wikidata, Wiktionnaire...

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.