La vitrine numérique de la Bibliothèque nationale de France enrichit son offre documentaire et propose un nouvel outil, Gallicarte, permettant de géolocaliser les documents numérisés.
Vingt-trois ans après son lancement, Gallica vient de passer le cap symbolique des six millions de documents numérisés. L'occasion pour la bibliothèque numérique de la BnF de procéder à la mise en ligne de nouveaux trésors documentaires : la célèbre gravure de "Mélidore et Phrosine" par Prudhon, Le Roman de la momie (Théophile Gautier), Le Pilote français, atlas nautique du 19ème siècle en 6 volumes, les carnets de voyage de Victor Hugo, comportant notes, dessins et feuilles et fleurs séchées...
Lors de son lancement en 1997, Gallica ne proposait "que" 20 000 documents aux rares internautes. Le cap du premier million de documents numérisés fut atteint en 2010. Au mois de septembre 2015, le site faisait l'objet d'une refonte refonte intégrale pour s'adapter aux nouvelles pratiques des internautes.
Outil de correction collaborative
Un nouveau service est aujourd'hui proposé aux internautes : Gallicarte propose de géolocaliser les documents numérisés. "Gallicarte vous permet de préciser, en temps réel, la position de documents mal ou non géolocalisés" explique Gallica. A ce jour, Gallicarte est en mesure d'opérer sur 180 000 documents mais "le résultat est souvent bluffant !" selon la Bibliothèque nationale de France.
Présenté lors de la première édition du Hackathon de la BnF, Gallicarte fut désigné projet lauréat. Un outil de correction collaborative, L’Arpenteur, est mis en ligne simultanément pour inciter les internautes à signaler les éventuelles erreurs de localisation.