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Si l’open data est peu à peu devenu une obligation, nombre d’entités publiques peinent à le mettre en oeuvre. En cause : des données mal ou non identifiées, peu ou pas qualifiées et même parfois non valides. 

Depuis le droit d’accès aux documents administratifs (loi de 1978), les obligations légales et réglementaires en matière d’open data n’ont cessé de se renforcer. Mettre à disposition des données gratuites et fiables constitue l’objet d’une politique publique. Ne pas s’y plier est facteur de risques : détérioration ou perte de données, non valorisation de données (frein à leur réutilisation pour de nouveaux services), image négative vis-à-vis des citoyens ou usagers (manque de transparence…). En outre, cela entretient une crainte quant à la disponibilité des données personnelles, au respect de la confidentialité des données ou à leur anonymisation.

Lors de ce focus de la rédaction d’Archimag, Denis Berthault, président du Groupement français de l'industrie de l'information (GFII), expert open data à Cap Digital, expliquera les enjeux et perspectives de l’open data pour les entités publiques productrices.

La société Numen montrera comment le secteur public, les collectivités et le secteur parapublic peuvent concrètement parvenir à extraire leurs données pour leur diffusion publique.

Plus concrètement encore, deux retours d’expérience apporteront une illustration des bonnes pratiques à mettre en oeuvre. Ce sont les cas, d’une part, du l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), avec l’exemple des liasses ou déclarations fiscales et de leurs données, faisant l’objet d’une modélisation graphique, et, d’autre part, du ministère de la Transition écologique et solidaire, avec le géoportail de l’urbanisme.

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Les podcasts d'Archimag
La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.