La crème de la "French touch logicielle" est présente sur Documation 2014. Mais les champions internationaux issus du marché français sont encore rares et loin de recevoir la reconnaissance que mérite l'ingénierie hexagonale. Vincent Bouthors, le président de Jalios, l'a bien compris, et souhaite par l'intermédiaire du groupement Efel Power, favoriser leur émergence.
Lancée en décembre 2013, l'association Efel Power réunit plusieurs pépites du logiciel français dédié au traitement de l'information (Témis, AMI Software, Jalios, Knowings, Jamespot, Qualiac, X Wiki, etc) soient plus de 50 membres à ce jour, et vise la création d'un label attestant de la valeur ajoutée que les "frenchies" sont capables de créer.
Souhaitant poursuivre l'évangélisation de ses pairs, Vincent Bouthors profite de Documation pour aller au devant des autres éditeurs : "Le message que je souhaite leur faire passer est qu'ils doivent aujourd'hui savoir faire davantage appel au marketing et avoir des ambitions internationales, explique-t-il ; ils devraient surtout être prêts à collaborer entre eux à travers des fusions ou acquisitions leur permettant de devenir de véritables champions internationaux".
Fort d'une croissance de 34 % pour l'année 2013, Jalios se réjouit de prévisions très positives pour 2014, d'ores et déjà en avance sur ses objectifs. Deux grands axes guident aujourd'hui son développement : la mobilité ainsi qu'une scénarisation relookée et davantage tournée vers les espaces collaboratifs. Parmi les derniers projets développés par Jalios, on peut citer le module J Drive, qui permet aux utilisateurs de disposer de certains fichiers d'un intranet partagé, synchronisés en permanence et ce quel que soit leur poste.
Loin des standards
L'éditeur signale également l'amélioration de son module de capture Kofax dédié à l'import de documents ainsi que la création du tout nouveau module, J Capture : celui-ci associe automatiquement des métadonnées à un document scanné avant que celui-ci soit déposé dans un intranet. Il offre ainsi une gestion fluide et naturelle au traitement de processus métier. "Nous intervenons lorsqu'une organisation a besoin de traiter de l'information semi ou non structurée, plutôt informelle, explique Vincent Bouthors ; lorsqu'il répond à un workflow qui ne soit pas standardisé". Car rappelons-le : "données non structurées" ne veut pas dire "sans valeur" !