Que vont devenir les activités de Recall au Royaume-Uni ? Contrairement à celles des États-Unis, les autorités britanniques n'ont pas encore validé leur transfert vers Iron Mountain.
Après des semaines de latence et le feu vert de l'administration états-unienne, l'entreprise Iron Mountain a confirmé le lundi 2 mai avoir achevé le rachat de Recall Holdings pour environ 1,75 milliards d'euros.
Le directeur général d'Iron Mountain, William L. Meaney, a nommé cette opération « une étape d'une grande importance » dans son « projet d'expansion mondiale ». Selon lui, « ce rachat concrétise un peu plus notre vision de la protection des actifs les plus importants de nos clients, par l’extension de nos services et de nos capacités ».
Des gagnants et des perdants
Du côté de Recall, le président et le directeur général ont exprimé leur considération pour leur ancien concurrent. Ils soulignent que « les actionnaires, les employés et les clients de Recall seront pleinement satisfaits des opportunités offertes par cette concentration compétitive ».
Les deux hommes, Ian Blackburne et Doug Pertz ont démissionné lundi 2 mai, conformément aux dispositions prévues par l'acte de vente.
Les actionnaires de Recall Holdings ont commencé a bénéficier du rachat dès mardi 3 mai. Un communiqué de l'entreprise précise toutes les conditions financières prévues pour les actionnaires.
Des données conservées
Iron Mountain est une entreprise basée à Boston, spécialisée dans l'archivage numérique, la conservation de documents et le stockage informatique. Elle propose aussi des services de protection des données et de numérisation.
Elle intègre désormais les activités similaires de Recall Holdings. Elle précise que les données, informations et documents des clients de cette dernière ne sont pas en danger.
En revanche, la transaction est toujours en attente d'approbation légale au Royaume-Uni, pays dans lequel les activités de Recall n'ont pas encore été cédées à Iron Mountain.