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Comment le DAM révolutionne la gestion du packaging

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    Avec un peu d'imagination, visuellement, tout est possible en termes de packaging. (Photo : BeeFee)
  • Comment une solution informatique peut-elle aider les marques à fiabiliser et à accélérer le processus de création de leur packaging ? Telle était la question posée lors de ce nouveau petit déjeuner organisé par Archimag en partenariat avec DALIM SOFTWARE.  

    Au-delà de la protection du produit, le packaging doit aider la marque dans sa stratégie marketing et mettre en valeur le produit dans les linéaires. Lié aux tendances sociétales, le packaging doit devancer les besoins des consommateurs et optimiser l’identité commerciale de la marque. Pour la majorité des entreprises, le packaging fait d’ailleurs partie des éléments essentiels du marketing produit. Il permet, en effet, de communiquer le positionnement du produit et met également en exergue les valeurs de la marque.

    Le packaging : bien plus qu’une question d’image

    Le packaging n’est donc pas élément à prendre à la légère ; et d’importants budgets lui sont aujourd’hui consacrés. Proposer des packagings innovants reste une priorité pour tous les grands groupes dans l’alimentaire, les boissons, les spiritueux ou encore les cosmétiques. Pourtant, la démarche a sensiblement évolué au cours des dernières années et l’innovation se recentre aujourd’hui sur l’expérience client.

    Le packaging : plus qu’un levier d’achat

    Le packaging a beau être un levier capital dans l’acte d’achat, les consommateurs attendent désormais beaucoup plus de lui. Primo, il faut que son ouverture et son utilisation soient faciles. Le packaging ne doit, en effet, pas entraver l’accès au produit qu’il contient. Secundo, il ne doit pas être source de gaspillage. Tertio, il doit permettre l’accès à une information complète et fiable sur le produit (fabricant, ingrédients, traçabilité, procédés de fabrication, etc.). Uwe Melichar, le Président l’EPDA (European Brand & Packaging Design Association), de retour du LuxPack de Monaco a justement évoqué ces questions et fait un résumé du salon et des grandes tendances en matière de packaging dans l’industrie du luxe. 

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    Á chaque pays ses codes en matière de design

    Il s’est ensuite lancé dans un tour d’Europe de la créativité en matière packaging, en expliquant que chaque pays avait sa propre sensibilité, ses codes, son histoire et que pour les groupes internationaux, il était impensable de décliner un seul et même packaging produit pour tous les pays. Après avoir présenté quelques belles réussites en Pologne, en Suisse, en Finlande, en Belgique, en Russie et en Allemagne, Uwe Melichar a même fait le parallèle avec les tenues, les véhicules et les couleurs utilisées par les forces de Police des différents pays. Et il suffit de les comparer pour s’apercevoir que l’image renvoyée et l’impact sur le public ne sont absolument pas les mêmes d’un pays à l’autre. 

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    Volvic et La Vache qui rit : deux packagings innovants

    Sylvia Vitale Rotta, fondatrice et dirigeante de l’agence Team Créatif, a complété les propos d’Uwe Melichar sur les grandes tendances du moment, en s’arrêtant plus précisément sur la France et en présentant le travail réalisé par son agence pour deux marques : 

    • Volvic (groupe Danone) avec la conception d’une nouvelle bouteille en plastique 100% recyclé dont le centre de gravité a été abaissé pour permettre aux personnes âgées de se servir sans difficulté (ce qui n’est pas si évident que cela avec une bouteille de 1,5 L) et qui a été équipée d’un nouveau système de fermeture.  
       
    • La Vache qui rit (groupe Bel) qui, pour sa déclinaison bio, cherchait un packaging plus tranché. La marque joue ici la carte de l’authenticité avec une mascotte (la vache Marguerite) qui s’efface au profit d’une nature plus graphique en vert et papier kraft. Prochaine étape pour l’agence : réussir à proposer une alternative à l’aluminium pour l’emballage des portions. 

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    Gérer la complexité visuelle des packagings

    Isabelle Billerey-Rayel, Business Development Director chez DALIM SOFTWARE, a repris le flambeau en expliquant comment une plateforme de Digital Asset Management permet d’optimiser la gestion des artworks nécessaires à la création de ces packagings. De manière claire et imaginée, la spécialiste du DAM a insisté sur les vertus d’une telle plateforme et sa capacité à se muer en véritable outil de gestion de projet, avec plusieurs promesses en vue : 

    • Une accélération du cycle de développement, de validation et de mise sur le marché des produits.
    • La possibilité de capitaliser sur le travail déjà réalisé par les différentes équipes.
    • La possibilité de gérer l’intégralité des artworks, depuis le brief initial jusqu’à la production finale. 
    • Une fluidification du cycle de développement des emballages qui fait généralement intervenir de nombreux intervenants issus de différents univers (agence de design, juridique, R&D, traduction, marketing, etc.) grâce aux workflows.
    • Une meilleure organisation des processus et une meilleure coordination des différentes actions avec un maximum de traçabilité.

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    DALIM ES et ses fonctions “waouh”

    Christophe Bindler, responsable clientèle chez DALIM SOFTWARE, s’est ensuite livré à une démonstration de la plateforme de Digital Asset Management qui a permis de mettre en exergue l’éventail de ses possibilités. Notamment ses fonctions collaboratives qui permettent d’annoter et de commenter les éléments graphiques, de demander des modifications et même de comparer les différentes versions grâce à un simple volet à déplacer sur l’image. Celui permet de superposer la dernière version d’un visuel à la précédente et de faire ressortir les éléments modifiés, supprimés ou ajoutés. Une fonction “waouh” qui n’a pas laissé insensibles les personnes présentes dans la salle. 

    Fleury-Michon gagne en agilité grâce au DAM

    Avant de conclure et de répondre aux questions de l’assistance, Isabelle Billerey-Rayel a partagé deux cas clients : celui du groupe alimentaire Fleury-Michon et de Royal Canin. Fleury-Michon évolue dans un secteur d’activité où les contraintes sont énormes en matière l’emballage produit et doit jongler avec de nombreux packagings différents, imprimés avec des procédés différents. Le tout en s’appuyant sur un cycle de validation complexe et des échanges qui se font essentiellement par mail. En s’équipant de la plateforme DALIM ES, le groupe a enfin pu s’affranchir des échanges de mail, gagner en agilité en améliorant sa gestion des superpositions, en pouvant comparer différentes versions d’un même visuel et profiter d’outils de reporting garantissant une parfaite traçabilité de sa chaîne de production.

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    Royal-Canin automatise certaines tâches répétitives

    Royal Canin, qui commercialise à travers le monde une large gamme de produits pour animaux, rencontrait peu ou prou les mêmes problèmes. Le fabricant souhaitait impliquer ses équipes plus tôt dans le processus, sécuriser les validations (notamment les validations légales) et surtout automatiser les tâches répétitives. Ce qui a été possible grâce à la plateforme DALIM ES.  

    Isabelle Billerey-Rayel a conclu en expliquant qu’avant de s’équiper d’une solution de digital asset management, la première chose à faire était de décloisonner l’information, de faire communiquer les différents services entre eux et de centraliser la donnée. Le DAM lui vient ensuite et permet de fournir un cadre et une réalité technique à l’ensemble de ces échanges.

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    Êtes-vous prêts à renoncer à des services numériques ou à vos appareils électroniques pour le bien commun ? Face à l'urgence climatique, notre rapport au progrès et à la technologie est souvent remis en question. Archimag Podcast a rencontré Alexandre Monnin, philosophe, directeur du master Sciences, Stratégie et Design pour l’Anthropocène à l’ESC Clermont Business School et auteur de l'ouvrage "Politiser le renoncement", aux Éditions Divergences. Il est aussi co-initiateur du courant de la redirection écologique, dont il nous explique le principe.
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