C'est une prise de conscience qui s'installe progressivement parmi les acteurs de la filière numérique. Les décideurs IT français sont convaincus qu’une meilleure gestion du stockage des données est susceptible d’avoir un impact important sur la réduction des émissions carbone. Ils sont désormais 91 % à penser ainsi.
Selon une enquête menée pour le compte de Stordata (éditeur de solutions de gestion de données), une majorité comparable (86 %) estime que le stockage excessif de données contribue à accroître de manière significative l’empreinte carbone de leur entreprise. Un taux très élevé qui s'appuie sur un constat : en moyenne, 17 % des données stockées sont inutilisées ou indésirables. "Comprendre le véritable impact de la technologie sur l’environnement est devenu un domaine d'intérêt clé pour les entreprises, mais le sujet reste très complexe" explique Philippe Menestreau, Directeur développement des ventes chez Stordata ; "il reste encore beaucoup de travail, lorsque l’on constate que plus d’un tiers des personnes interrogées attendent une croissance des volumes de données à stocker et qu’un quart des équipes ne dispose pas d’une cartographie des données."
Informatique virtualisée dans le cloud
Ce constat posé, il convient de passer aux actes. 85 % des décideurs IT disposent déjà dans leur effectif d’un responsable en charge du contrôle et/ou de la réduction de l’empreinte carbone de leur centre de données. La technologie pourrait les y encourager pour 40 % d'entre eux qui évoquent notamment le passage à l’informatique virtualisée dans le cloud. Une proportion similaire (36 %) attendent une amélioration de la planification de la capacité de stockage.
Enquête menée entre le 27 juillet et le 11 août 2023 auprès d’un échantillon de 1001 personnes représentatif de la population salariée française d’entreprises privées de 10 salariés et plus et d’un échantillon de 100 décideurs informatiques en matière de stockage de données.