Plus de 90 professionnels se sont donnés rendez-vous à l’hôtel de Crillon lors du dernier Focus de la Rédaction Archimag, organisé en partenariat avec l’éditeur Box. Et si l’événement a suscité un tel intérêt, c’est avant tout car il abordait une thématique plus que jamais dans l’air du temps : les bénéfices de l’IA générative au service de la gestion de contenus documentaires.
Rappelant que l’intelligence artificielle répondait déjà à des cas d’usages du quotidien (par exemple, se voir suggérer des films et séries en fonction des dernières vidéos regardées sur les plateformes de streaming), Fabien Carré-Marillonnet, journaliste pour Archimag, est revenu en introduction sur l’engouement provoqué par les IA génératives.
Particulièrement disruptives, ces technologies sont aujourd’hui considérées comme “révolutionnaires” par les experts du secteur. À tel point que 73 % des éditeurs de solutions ont déjà mis en place ou prévoient d’utiliser l’IA générative pour leurs offres (selon Numeum, 2023). Une tendance à laquelle Box, éditeur de la plateforme de content cloud du même nom, n’échappe pas, s’imposant même comme une figure de proue du mouvement.
Des avantages concrets pour toutes les organisations
Pour mieux comprendre les enjeux liés à l’IA générative, deux experts de Box justement, Sébastien Marotte, Président EMEA, et Ben Kus, Chief Technology Officer, ont pu partager leurs conseils et retours d’expériences aux côtés d’experts lors d’une table ronde riche d’enseignements. L’occasion de rappeler, entre autres, les avantages de l’IA générative.
“L’un des gros avantages de l’IA générative, c’est de pouvoir traiter massivement énormément de documents à la fois”, avançait notamment Nicolas Claudon, Chief Technology Officer au sein d’Insights & Data - Capgemini France. “Il est très facile aujourd’hui d’extraire des entités à travers un document : la langue, un numéro de contrat, etc. Cela nous permet d’avoir un certain nombre de métadatas qui vont être mises à disposition pour faciliter les recherches, ce qui permet en soi d'avoir une gouvernance bien plus importante de l'information.”
“Une fois que ces données ont été enregistrées, nous pouvons activer ces informations, à travers différents workflows qui sont identifiés par rapport à la typologie de documents. Par exemple, une banque qui a fait une acquisition s’était retrouvée avec deux bases documentaires à fusionner qui sont dans des systèmes complètement différents. La seule manière de les concilier, c'est d'accéder à l'IA afin de faciliter cette intégration de quinzaine de millions de documents dans la nouvelle base documentaire”, avait-il poursuivi.
L’humain au coeur de la réussite du déploiement de l’IA générative
En plus des avantages de l’IA générative au service de la gestion documentaire, la table ronde est revenue sur son ROI, qu’il soit lié à l’efficacité organisationnelle ou aux opportunités qu’offre cette technologie. Les experts ont également abordé les différents freins qui s’opposent au développement de l’IA générative, en tête desquels la sécurité et, surtout, les réticences au changement.
“Je pense que l'humain est vraiment au cœur du sujet pour trois raisons”, soulignait Johann Frarier, consultant en transformation numérique chez Apique (anciennement DSI Chez Pathé). “La première, c'est que l'IA n'est pas fiable à 100%, ce qui veut dire qu'elle a besoin des experts, déjà pour savoir si ce qu'elle dit est applicable à l'entreprise véridique, mais aussi pour la responsabilité. Aucun robot ne va prendre une responsabilité juridique de ce qu'il est en train de dire, s'il y a un impact pour l'entreprise ou pour un client.
“Le deuxième sujet, c'est effectivement que le collaborateur est le mieux placé pour savoir ce qui peut l'aider au quotidien. Et quand on parle de transformation, ce n'est pas seulement métier, c'est une transformation individuelle”, a-t-il ajouté. “La troisième raison, c'est la conduite du changement : aujourd'hui, le collaborateur peut être vraiment un moteur dans l'IA, mais il peut aussi être un frein. Il y a beaucoup de craintes autour de l'IA, que l’on peut comprendre. En revanche, lorsqu'on regarde dans le détail, on se rend compte que le bilan n'est pas négatif, il est même plutôt positif. Chacun au quotidien, si nous utilisons un peu l'IA, nous allons transformer nos métiers sans même nous en rendre compte.”
L’IA générative en action
Les experts ont ensuite cédé leurs places pour des démonstrations live de Box AI, le nouveau module d’IA générative intégré à la plateforme de content cloud Box. Ben Kus a ainsi pu présenter plusieurs cas d’usages liés à cet ajout : synthèse de documents, identification de points-clés, traduction, création de comptes-rendus de réunions basés sur des notes, recherche d’informations, etc. Autant de possibilités combinées à une sécurité renforcée, comme l’a souligné Ben Kus.
“Chez Box, nous tenions à garantir une sécurité renforcée pour les entreprises, généralisée à l’ensemble du contenu”, a-t-il assuré, ajoutant qu’une gestion des droits d’accès stricte avait été mise en place sur Box, applicable également à l’IA (qui n’a donc accès qu’aux contenus autorisés). “Lorsque vous lancez une requête, la plateforme vérifie si vous avez accès au contenu. Si ce n’est pas le cas, vous ne pouvez pas utiliser l’IA”, a-t-il synthétisé.
La puissance de l’IA générative intégrée à Box a ensuite pu être mise en exergue à travers différentes démonstrations effectuées par Eléonore Hébrard, Senior Solutions Engineer chez Box. L’experte est notamment revenue sur la configuration de Box AI, facilitant la recherche d’informations ou la création de nouveaux contenus. L’événement s’est conclu par un moment de networking, au cours duquel chacun a pu approfondir ses échanges avec les experts. En attendant le prochain événement Archimag x Box !