La dictée vocale à l'usage des services publics


Dans le secteur public, malgré le grand élan de modernisation amorcé, le fonctionnement papier est encore ancré dans les habitudes des agents, probablement par méconnaissance des technologies capables de les aider dans leurs tâches.

Deux secteurs d’activités sont pourtant déjà rodés à l’utilisation de la voix en tant qu’interface homme-machine : la justice et la santé. Les cabinets d’avocats n’hésitent plus à utiliser des outils de reconnaissance vocale pour rédiger des contrats, des comptes-rendus, des requêtes, des notifications, des actes de procédure, des mémos, des conclusions et même des emails. Tout simplement parce que cela prend beaucoup moins de temps qu’en les tapant. 

Dans le secteur médical, d’abord réfractaire à ces technologies, de très nombreux centres hospitaliers et cabinets de radiologie utilisent désormais la reconnaissance vocale pour capturer plus efficacement les informations (les comptes-rendus d’examens notamment) et les ajouter au dossier patient informatisé. La résistance au changement s’est effritée une fois la solution testée. Face aux avantages évidents qu’elle présentait et aux bénéfices qu’elle apportait, les professionnels du secteur se sont rendus à l’évidence et l’ont adoptée.

Les tests réalisés montrent que la dictée vocale est 6 fois plus rapide que la saisie au clavier. Avec un logiciel adapté, il est, en effet, possible de créer des documents électroniques à la vitesse de 160 mots par minute et ces mots apparaissent instantanément (et correctement orthographiés) dans n'importe quelle application Office, un navigateur, un client de messagerie ou autre.

Pourquoi perdre du temps à pianoter sur un clavier alors qu'il suffit de parler ? Ce livre blanc vous dévoilera tous les avantages de la dictée vocale pour les tâches quotidienne des agents des services publics (administration, forces de l'ordre, armée, etc.). 

Vous découvrirez également les résultats d'une enquête menée sur le sujet par Archimag.  

Les podcasts d'Archimag
Êtes-vous prêts à renoncer à des services numériques ou à vos appareils électroniques pour le bien commun ? Face à l'urgence climatique, notre rapport au progrès et à la technologie est souvent remis en question. Archimag Podcast a rencontré Alexandre Monnin, philosophe, directeur du master Sciences, Stratégie et Design pour l’Anthropocène à l’ESC Clermont Business School et auteur de l'ouvrage "Politiser le renoncement", aux Éditions Divergences. Il est aussi co-initiateur du courant de la redirection écologique, dont il nous explique le principe.