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Rançongiciels : un guide pour prévenir des attaques de plus en plus sophistiquées

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    (Pixabay / TheDigitalArtist)
  • L'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information préconise une série de mesures d'hygiène informatique à destination des entreprises et des collectivités.

    104 attaques par rançongiels ont été recensées en France depuis le 1er janvier 2020. "Un rançongiciel – ransomware en anglais – est un programme malveillant dont le but est d’obtenir de la victime le paiement d’une rançon" explique l'Anssi qui vient de publier un guide pratique afin de sensibiliser les entreprises et les collectivités.

    Ce guide s'adresse aux responsables informatiques mais aussi aux dirigeants et aux experts-métiers des collectivités.

    Menace la plus sérieuse parmi les actes de cybercriminalité

    Elaboré par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi), la Direction des Affaires criminelles et des grâces (DACG - ministère de la Justice) et la Cnil, ce guide propose une série de témoignages d'organisations victimes de rançongiels (CHU de Rouen, Groupe M6, Fleury Michon. Il préconise également une série de mesures d'hygiène informatique susceptibles de réduire les risques : sauvegarde des données, mise à jour régulière des logiciels, cloisonnement du système d'information...

    Selon l'Anssi, "les rançongiciels représentent aujourd’hui la menace la plus sérieuse parmi les actes de cybercriminalité recensés. Ils augmentent en nombre, en fréquence, en sophistication et peuvent être lourds de conséquences sur la continuité d’activité voire la survie de l’entité victime".

     

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.