Découvrez toutes les newsletters thématiques gratuites d'Archimag dédiées aux professionnels de la transformation numérique, des bibliothèques, des archives, de la veille et de la documentation.
Dans le programme de son 2e quinquennat, Emmanuel Macron proposait l’organisation d’états généraux du droit à l’information.
Sans en poser l’agenda, ni les objectifs précis, l’actuel président proposait alors de se concentrer sur “la lutte contre toutes les tentatives d’ingérence. Et de donner aux journalistes le meilleur cadre pour remplir leur mission essentielle, en associant les citoyens”.
Lire aussi : La presse se lit désormais presque autant au format numérique que sur papier
En juillet dernier, à l’occasion de la commission des affaires culturelles, à l’Assemblée nationale, Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture, est revenue sur le sujet. Elle a rappelé que l’accès à une information fiable, libre, indépendante et pluraliste faisait partie des grands chantiers de son ministère. Ainsi, la locataire de la rue Valois “espère pouvoir démarrer les états généraux du droit à l’information en novembre”.
Des évolutions législatives pour le droit à l'information
Pour Rima Abdul-Malak, plusieurs thématiques rythmeront ces débats. “Il y a des enjeux de synergies dans l’audiovisuel public, de régulation, de dérives de concentration des médias ou encore de protection des journalistes, des photographes et des dessinateurs de presse.” La liberté d’expression, l’éducation aux médias et l’ingérence étrangère seront aussi des sujets primordiaux.
Hormis la culture, les ministères de l’Éducation Nationale, des Affaires Étrangères, les parlementaires et d’autres parties prenantes à l’image des associations et des citoyens devraient participer aux états généraux. “Nous pourrons réfléchir ensemble aussi aux évolutions législatives qui pourraient résulter de ces débats.”