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Au sommaire :
- Dossier : Télétravail et cloud : où en sommes-nous ?
- Conseils pour sécuriser le nomadisme numérique
- Cloud : une stratégie à décliner
- Télétravail : le reflux du papier
- Le cloud devient de facto le standard
Êtes-vous un nomade numérique ? Si vous lisez Archimag, il est probable que vous apparteniez à la catégorie des télétravailleurs. Ce chiffre est en effet particulièrement élevé parmi les professionnels de l’information-documentation. Il s’élève à 53 % parmi les cadres tous secteurs confondus.
Dès lors qu’ils se connectent à internet, les télétravailleurs sont vivement invités à adopter une série de bonnes pratiques. À commencer par l’utilisation d’un VPN (virtual private network ou réseau privé virtuel) afin de sécuriser leurs activités numériques. Celui-ci se présente sous la forme d’une application à télécharger qui crée une connexion sécurisée entre votre ordinateur et le serveur distant sur lequel vous travaillez.
Résultat : les informations traitées par un VPN ne peuvent être interceptées par une tierce personne. Les risques d’usurpation d’identité sont ainsi écartés, car les échanges sont isolés du reste du trafic.
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Deux technologies principales régissent le mode de fonctionnement des VPN : le VPN SSL (sans installation sur l’ordinateur de l’utilisateur) et le VPN IPsec (qui nécessite l’installation d’un logiciel et requiert plus de temps pour établir des connexions).
Cryptage du trafic internet entrant et sortant
Quelle que soit la technologie utilisée, le VPN modifie l’adresse IP de votre ordinateur (qui est en quelque sorte l’adresse postale de votre machine) et offre de nombreux avantages. En premier lieu, la protection de vos communications, de vos mots de passe et de vos données, notamment lorsque vous utilisez des réseaux Wi-Fi publics non sécurisés (aéroport, gare, hôtel, café…).
Le VPN crypte votre trafic internet et rend illisibles les données que vous produisez ou échangez en ligne.
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Autre avantage du VPN, il empêche votre fournisseur d’accès internet (Orange, Free, SFR…) d’accéder à vos activités en ligne : sites web visités, temps passé, contenus consultés, appareils utilisés… Le réseau privé virtuel crypte en effet le trafic internet entrant et sortant de vos appareils en le déportant sur un serveur intermédiaire.
La liste des utilisateurs nomades
En France, une institution fait figure d’acteur incontournable en matière de sécurité numérique : l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi). Elle a certifié une demi-douzaine de VPN à la lumière d’une série de critères : « il est important d’utiliser des mécanismes robustes de chiffrement, d’authentification et d’intégrité pour la mise en place du canal d’interconnexion d’un équipement d’accès nomade. L’Anssi recommande l’utilisation du protocole IPsec plutôt que TLS pour la mise en place du tunnel VPN entre l’équipement d’accès et l’équipement de terminaison VPN ».
Au-delà du VPN, elle a édicté une série de recommandations dont certaines relèvent clairement de la direction des systèmes d’information. D’autres concernent l’ensemble des télétravailleurs. L’Anssi estime qu’il convient de réaliser l’inventaire des activités des utilisateurs compatibles avec le nomadisme et le télétravail. Et celui-ci peut être interdit pour les raisons suivantes :
- lorsque le niveau de sensibilité des données ou de l’activité est trop élevé ;
- pour des contraintes réglementaires ;
- quand il existe des restrictions liées au métier (utilisation de matériel spécifique, par exemple) ».
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« Il est important de bien tenir à jour la liste des utilisateurs nomades, comme cela doit être fait pour la gestion en général des utilisateurs de l’entité », poursuit l’Anssi. « Il faut surveiller le statut des utilisateurs nomades, et notamment s’assurer que dans le cas d’un changement de fonction, ils n’exercent pas ensuite une activité incompatible avec le nomadisme numérique. »
Ces procédures représentent certes une certaine lourdeur, mais elles sont vivement conseillées.