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Sobriété numérique : 1 Français sur 2 n’applique pas les bonnes pratiques écoresponsables au travail

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    L'enquête a été réalisée par Veritas Technologies et Opinionway du 30 novembre au 5 décembre 2022. (Crédits : aleksandarlittlewolf sur Freepik)
  • L’entreprise de gestion des données Veritas Technologies dévoile en collaboration avec l’institut de sondage Opinionway une étude sur l’impact écologique des habitudes des employés dans la gestion de leurs données.

    La sobriété numérique n’est pas au goût du jour dans les activités des entreprises. L’étude menée par la société de gestion des données Veritas Technologies et l’institut de sondage Opinionway le confirme. Réalisée auprès de 1120 salariés de bureau âgés de 18 ans et plus en France, cette étude explore les habitudes des employés en matière de gestion des données numériques. Elle mesure également l’impact des considérations écoresponsables de celles-ci.

    Le constat est éloquent : la majorité des Français (74%) est consciente de l’impact écologique de leurs activités professionnelles. Néanmoins, cette considération ne se fait pas au détriment du travail, puisque la moitié n’applique pas les bonnes pratiques pour le réduire. 

    Prise de conscience et réaction, le chemin est long

    Dans un contexte où l'écoresponsabilité est au cœur des débats, les résultats peuvent sembler étonnants. Selon l'étude, un salarié français sur deux (51%) a conscience de tenir des mauvaises habitudes de travail numérique, sans pour autant se résoudre à les faire évoluer. 45% admettent même faire l’impasse volontairement sur certains gestes écologiques pour être plus efficaces au travail.

    Lire aussi : Empreinte carbone et sobriété numérique : comment agir ?

    Petits points positifs sur les résultats : plus de 8 salariés sur 10 se désabonnent systématiquement des newsletters ou des mails publicitaires qui leurs semblent inutiles. La même proportion tente de mieux gérer leurs fichiers numériques en les triant, les archivant ou les supprimant régulièrement.

    Une méconnaissance des bonnes pratiques 

    L’étude met en lumière des préjugés qui persistent sur certaines pratiques. Concernant les e-mails, un salarié sur deux pense encore que les courriels ne consomment plus d’énergie dès leur suppression. De plus, 28% indiquent avoir des milliers d’e-mails non lus dans leur boîte de réception. Une tendance qui pourrait s’expliquer par un principe de respect et de courtoisie entre les interlocuteurs : en effet, 71% d’entre eux envoient encore des e-mails uniquement pour remercier leur expéditeur ou accuser réception d’une information. 

    Selon le guide pratique de l’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (Ademe), certaines bonnes pratiques peuvent être prises afin d’éviter une mauvaise gestion des données dans les activités professionnelles. Limiter ses envois d’e-mails, réfléchir à la pertinence du bouton “répondre à tous” lorsque son utilisation n’est pas nécessaire, etc. Des petits gestes quotidiens qui peuvent faire la différence. 

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    Rencontre avec Stéphane Roder, le fondateur du cabinet AI Builders, spécialisé dans le conseil en intelligence artificielle. Également professeur à l’Essec, il est aussi l’auteur de l’ouvrage "Guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise" (Éditions Eyrolles). Pour lui, "l’intelligence artificielle apparaît comme une révolution pour l’industrie au même titre que l’a été l’électricité après la vapeur".
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