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La France en 3ème place sur le podium de l'open data mondial

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    La France passe de la 12ème à la 3ème place en un an (DR)
  • Selon le classement de l'Open Data Index, la France passe de la douzième place en 2013 à la troisième place en 2014 derrière le Royaume-Uni et le Danemark. 

    Enfin une bonne nouvelle pour le gouvernement ! La France se hisse à la troisième place pour l'ouverture de ses données publiques selon le classement mondial réalisé par le Global Open Data Index. Un score très honorable puisque notre pays gagne neuf places par rapport à l'année 2013 où la France pointait à la douzième place. En 2014, elle est seulement devancée par le Royaume-Uni et le Danemark.

    Piloté par l'organisation internationale Open Knowledge Foundation, ce classement évalue la disponibilité et l'accessibilité des données publiques dans une centaine de pays. Sont ainsi prises en compte les données relatives au transport, aux dépenses gouvernementales ou aux statistiques nationales. Au total, dix critères qui permettent à la France de trôner à la première place mondiale pour les résultats électoraux, le budget gouvernemental et les données relatives à la pollution. En revanche, ce classement pointe les insuffisances françaises dans les domaines du registre des entreprises, des données juridiques et des horaires des TGV.

    "Amélioration significative du nombre de jeux de données"

    A l'échelle mondiale, l'Open Knowledge Foundation observe "une amélioration significative du nombre de jeux de données" mais estime que beaucoup reste à faire "même parmi les pays en tête".

    "Sans surestimer l'importance de ce type de classement, c'est un beau signal car il confirme le sentiment partagé par tous que la France est un des grands pays de l'open data" s'est réjoui Henri Verdier administrateur général des données et responsable de la mission Etalab.

    Retrouvez notre dossier consacré à l'open data local.

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.