Prévue pour le mois de septembre, ce projet directement rattaché au SGDSN regroupera près de soixante personnes. Ce service travaillera à partir de d'éléments publics.
Les objectifs à venir
“Il ne s’agit pas de corriger ou rétablir la vérité, mais d’arriver à détecter les attaques quand elles viennent de l’étranger, pouvoir les caractériser et d’une certaine manière les attribuer », a déclaré Stéphane Bouillon.
En effet, dans un cadre un peu plus politique, certains rendez-vous électorales sont à venir et donc à surveiller de près par cette agence. D’une part les élections législatives en Allemagne d’ici fin septembre. D’autre part, les élections présentielles en France qui se tiendront dans un an.
Un comité d’éthique
Concernant ces dernières, le SGDSN affirme que cette agence ne sera pas un outil d'influence en ligne au service de l'exécutif français.
Un comité d’éthique sera alors mis en place, dans le but de surveiller les actions de cette agence. Ce comité sera composé d’un membre du Conseil d'Etat, d'un membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), d'un magistrat, d'un ambassadeur, de journalistes et de chercheurs.