ChatGPT peut-il dire le droit ? Pas sûr si l'on en croit l'éditeur juridique Lefebvre Sarrut qui estime que "les résultats peuvent être inexacts lorsqu'ils sont basés sur des sources d'information incomplètes, obsolètes ou non vérifiées." De fait, les données collectées par ChatGPT s'arrêtent en 2021. Ce qui pose de sérieux problèmes ne serait-ce qu'en termes de jurisprudence...
Face aux limites de ChatGPT, Lefebvre Sarrut annonce avoir introduit l’intelligence artificielle générative dans la recherche d’informations juridiques, fiscales et réglementaires. Son algorithme lui permet "de se concentrer exclusivement sur le contenu juridique actualisé provenant de sources vérifiées." Une manière, selon l'éditeur, de garantir "que les utilisateurs reçoivent des informations fiables et précises. C'est une première pour les solutions basées sur l'IA dans le secteur juridique."
Législation, doctrine et jurisprudence
Le corpus de sources traitées par Lefebvre Sarrut recouvre les connaissances dites « Memento » du Groupe, ainsi que d'autres informations vérifiées sur la législation, la doctrine et la jurisprudence provenant de sa vaste base de données. "Ce contenu est ensuite harmonisé avec des modèles linguistiques afin de garantir des résultats précis et faciles à lire, et il est étayé par des liens vers les sources."
Olivier Campenon, président de Lefebvre Sarrut, annonce par ailleurs que cet algorithme "n'est qu'un début" et indique "aller encore plus loin" dans les mois à venir.