La France gravit peu à peu les échelons du classement de l'e-administration élaboré tous les deux ans par l'Organisation des Nations Unies (Onu), jusqu'à atteindre la première place européenne et la quatrième place mondiale.
Trois critères ont été pris en compte pour les besoins de cette étude révélant quels sont les pays où l"e-gouvernement" est le plus développé : les services en ligne dédiés aux citoyens, les infrastructures de télécommunication, ainsi que le capital humain. Ces paramètres, permettant de déterminer un indice de développement de l'"e-gouvernement", révèlent que la France serait désormais en tête de l'ensemble des pays européens, et au quatrième rang mondial, derrière la Corée du Sud, l'Australie et Singapour. L'Hexagone a donc gagné deux places - celles du Royaume-Uni et du Danemark - depuis la précédente étude datant de 2012.
La France a de quoi s'enorgueillir, entre autres, de son portail Service-public.fr, cité en exemple par l'étude, laquelle attribue justement à l'Hexagone la meilleure note en matière de services en ligne. Et ce, "grâce aux actions menées pour améliorer leur qualité, intégrer les sites gouvernementaux et encourager la consultation des citoyens".
Open source et open data
Autre bon point pour l'action du gouvernement français en faveur du développement des logiciels libres ; une démarche ayant permis, toujours d'après l'étude "d'encourager l'innovation et l'engagement d'autres acteurs, tels que les autorités locales ou les communautés de développeurs, dans la coproduction de services en ligne".
Enfin, l'open data (ouverture des données publiques) est loin d'être en reste, salué par l'ONU à la fois pour la création de la mission Etalab ainsi que pour celle du poste de chief data officer, annoncé par Marylise Lebranchu en mai dernier et attribué à Henri Verdier. Selon l'organisation, chaque gouvernement devrait disposer d'un "responsable du contrôle, de la gouvernance et de l'utilisation des données".