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460 collectivités jouent le jeu de l'open data

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    L'open data territorial avance cahin caha (Pixabay / niekverlaan)
  • Le taux de collectivités ayant ouvert leurs données publiques a augmenté de 34 % en une année.

    Quatre ans après l'adoption de la Loi pour une République numérique, les collectivités s'engagent cahin caha dans l'open data. Selon l'Observatoire open data des territoires, 460 collectivités diffusent leurs données soit une progression de 34 % en un an.

    Dans le détail, les communes sont les plus nombreuses à jouer le jeu : elles étaient 268 en octobre 2019 à ouvrir leurs données contre 69 en octobre 2017. Les EPCI (établissements publics de coopération intercommunale) arrivent en deuxième position : 131 en octobre 2019 contre 54 deux ans plus tôt. Sur la même période, 49 départements diffusent désormais leurs données contre 26 en octobre 2017, soit la moitié des départements français.

    Quasiment 100 % des régions font de l'open data

    En revanche, l'augmentation est moins forte dans les régions : 12 d'entre elles pratiquent l'open data. Mais il est vrai que les régions font figurent de précurseurs puisqu'en 2016, 10 avaient déjà procédé à l'ouverture de leurs données. A ce jour, elles ont même quasiment atteint la barre des 100 % puisque la France compte 13 régions.

    Malgré cette tendance haussière, le taux d’ouverture des collectivités concernées par à la loi République numérique reste bas : 7,84 %.

    Selon l'Observatoire open data des territoires, 5 101 collectivités sont concernées par l'obligation d'ouverture de leurs données.

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.