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Top 3 des outils pour détecter les contenus plagiés ou générés par l'IA

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    Le développement d’outils basés sur l’intelligence artificielle (IA) générative a ouvert le champ des possibles pour la production automatique de textes et d’images. (Canva)
  • De nombreuses organisations et instituts d’enseignement se posent un jour ou l’autre ces questions : comment vérifier qu’un texte est authentique et respecte le droit d’auteur ? Est-ce qu'il est rédigé par un humain ou une IA générative ? Et comment protéger l’originalité de ses contenus sur le web ? Heureusement, des outils d’intelligence artificielle (IA) peuvent répondre à ces problématiques. La rédaction a sélectionné trois solutions gratuites.

    CopyLeaks : une API pour une meilleure intégration

    Copyleaks est un logiciel de détection de plagiat qui utilise un système d’analyse de texte alimenté par l’IA. Une fois le texte copié dans l’outil, celui-ci indique si le contenu est plagié ou non, détecte le contenu paraphrasé et le texte similaire, tout en fournissant les sources copiées et un pourcentage de probabilité.

    Copyleaks prend en charge une centaine de langues et fournit des rapports de similitude détaillés. L’outil dispose d’une extension Chrome et d’une API pour s’intégrer directement à un site web, à une base de données interne, ou à tout autre type de plateforme.

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    Disponible en ligne gratuitement, Copyleaks ne se contente pas de vérifier les plagiats : il peut également détecter si un contenu a été rédigé par une IA (GPT-4, Bard, etc.) et ce dans différentes langues, avec une précision annoncée de 99,1 %.

    -> copyleaks.com/fr/

    GPTZero : de bons résultats en français

    En parallèle du plagiat, le développement d’outils basés sur l’intelligence artificielle (IA) générative a ouvert le champ des possibles pour la production automatique de textes et d’images. Dans ces conditions, comment savoir si un contenu a été rédigé par un être humain ou par une machine ?

    Edward Tian, étudiant en informatique et en journalisme à l’Université de Princeton (États-Unis), s’est penché sur la question. Il y a répondu en développant l’outil GPTZero, lancé en décembre 2022.

    Gratuit et minimaliste, GPTZero analyse le texte qu’on lui soumet phrase par phrase selon plusieurs variables : d’un côté, la complexité et le caractère aléatoire du récit, et, de l’autre, son incohérence et sa variance.

    C’est sur la base de ce scan que l’outil attribue ensuite une note au texte et fait tomber le fameux couperet : "probablement généré par l’homme" ou "a de grandes chances d’être généré par l’IA".

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    Spécialisé dans la détection des contenus générés par les modèles ChatGPT, GPT-3, GPT-4, Bard et LLaMa, l’outil est plus performant avec des textes rédigés en anglais. Néanmoins, des améliorations sont en cours et il fournit déjà de bons résultats en français.

    -> gptzero.me

    Pixsy : focus sur les médias

    Les productions écrites ne sont pas les seuls contenus à être plagiés. Les photographes, les illustrateurs et les artistes doivent se protéger contre une utilisation illégale de leurs photos, dessins et œuvres d’art publiées sur le web. Pixsy, un outil gratuit développé en 2014 par le photographe Daniel Foster, est un moteur de recherche qui permet de repérer les réutilisations sans licence de tous types d’images.

    Se créer un compte est indispensable pour utiliser l’outil, qui se connecte ensuite aux différents comptes sur les réseaux sociaux de l’artiste. Il est aussi possible d’importer dans Pixsy des images depuis un site web, depuis le cloud ou tout simplement depuis un ordinateur.

    Une fois les photos analysées par l’outil, il se charge ensuite de traquer les utilisations illégales qui en ont été faites et alertera automatiquement l’artiste en cas de nouveau "match".

    S’il en trouve, son équipe d’experts en droit d’auteur et de partenaires juridiques internationaux se proposera de gérer l’ensemble du processus de violation pour récupérer les frais et dommages, et ce dans plusieurs dizaines de pays. À savoir : Pixsy conserva 50 % de la somme récupérée.

    -> www.pixsy.com

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    Êtes-vous prêts à renoncer à des services numériques ou à vos appareils électroniques pour le bien commun ? Face à l'urgence climatique, notre rapport au progrès et à la technologie est souvent remis en question. Archimag Podcast a rencontré Alexandre Monnin, philosophe, directeur du master Sciences, Stratégie et Design pour l’Anthropocène à l’ESC Clermont Business School et auteur de l'ouvrage "Politiser le renoncement", aux Éditions Divergences. Il est aussi co-initiateur du courant de la redirection écologique, dont il nous explique le principe.
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