![](https://www.archimag.com/sites/archimag.com/files/styles/article/public/web_articles/image/visibilite-patrimoine-culturel-francophone-ministere-culture-specifications-profil-lido-mc.jpg?itok=CGZKysYE ""La numérisation des collections fait partie intégrante des activités d’une institution culturelle. La mise en ligne des collections et de leurs métadonnées associées, est désormais une pratique courante", peut-on lire sur le site du Ministère (Freepik).")
Dans un environnement numérique en constante expansion – souvent dominé par l’anglais – la découvrabilité en ligne des contenus culturels francophones est devenue un enjeu stratégique. C’est dans ce contexte que le ministère de la Culture vient de publier en mars 2025 les spécifications du profil d’application LIDO-MC (pour Lightweight Information Describing Objects – Ministère de la Culture), un outil conçu pour harmoniser l’échange des données patrimoniales et augmenter la volumétrie des notices des biens culturels à l’échelon national et européen. Ces spécifications s’adressent aux institutions culturelles, aux agrégateurs intermédiaires et aux éditeurs de logiciels souhaitant partager des métadonnées de collections au ministère de la Culture.
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large : celle de la stratégie nationale d’agrégation lancée en 2022 et de la participation active de la France à l’espace commun de données pour le patrimoine culturel piloté par Europeana, plateforme culturelle numérique de l'Europe.
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Un enjeu de découvrabilité des données culturelles francophones
Le profil LIDO-MC, déclinaison française du standard international LIDO déjà utilisé depuis 2010, vise à rationaliser la circulation des données issues des collections culturelles. Elle permet d’alimenter efficacement les plateformes nationales comme Plateforme ouverte du patrimoine (POP) – pour les données réglementaires – tout en facilitant l’agrégation de contenus plus riches destinés à Europeana par exemple.
Cette déclinaison en français répond aux enjeux de visibilité et de valorisation des contenus culturels francophones et “permettra aux institutions culturelles qui le souhaitent, de transmettre des données plus riches, et d’atteindre des niveaux de qualité plus élevés, notamment ceux réclamés par Europeana et requis par l’espace de données européen pour le patrimoine culturel pour une meilleure réutilisation des données”, précise le rapport.
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Mise en application de la standardisation
Concrètement, le profil LIDO-MC distingue deux types d’éléments dans les notices : les éléments obligatoires, qui doivent impérativement être renseignés pour garantir la cohérence minimale des données échangées (comme l’identifiant de l’objet ou son titre), et les éléments recommandés, qui enrichissent la description mais dont l’absence n’empêche pas l’échange (comme les dimensions, la technique ou les événements liés). Cette distinction permet d’assurer un socle commun tout en laissant une flexibilité aux institutions selon la richesse de leurs données disponibles. Les détails sont disponibles ici.
