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Cela fait presqu’un an que le gouvernement a annoncé le calendrier d’application de la réforme de la facturation électronique. La première échéance fixée au 1er juillet 2024, arrive à grands pas et va embarquer un certain nombre d’organisations.
Le 4e baromètre de la facture électronique réalisé par Generix Group, éditeur de logiciel dédié à la Supply Chain en partenariat avec la société d’études Markess by Exægis, révèle qu’une entreprise sur quatre ne sera pas en conformité lors de l’application de cette nouvelle réglementation. Cependant, parmi les 200 répondants, 73 % considèrent qu’ils seront certainement ou probablement prêts à l’échéance de la réforme, contre 68 % en 2022.
En majorité, les entreprises sont dans les toutes premières phases de la mise en conformité et seul un quart n’ont pas démarré d’état des lieux. De manière prévisible, les grandes organisations (les premières concernées par la réforme) sont les plus avancées : 79 % ont au moins établi un état des lieux contre 65 % des ETI.
Au niveau du secteur d’activité, le Transport & Logistique sort du lot. 70 % des répondants ont entamé la définition de leurs besoins.
La dématérialisation des factures : une opportunité pour se transformer
Pour plus de 9 entreprises sur 10, le passage à la facture électronique constitue une opportunité de se transformer. Elles estiment que cette réforme permettra de mieux tracer leurs échanges et leurs actions (53 %), d’améliorer la qualité des données échangées (52 %) et de réduire les délais de paiement (49 %).
Côté équipements, le baromètre met en lumière des disparités en fonction des secteurs d’activité. Par exemple, 94 % des entreprises de la distribution ont adopté une solution de dématérialisation des factures contre 72 % pour les entreprises de services.
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Pour l’heure, 38 % des répondants se servent de la plateforme Chorus, tandis que l’OCR est en perte de vitesse (13 % d’utilisation contre 34 % en 2022). “Les solutions d’Early payment discount émergent (16 % contre 2 % en 2022), permettant de réduire les délais et les coûts de traitement des factures, mais aussi de paiement”, précise le baromètre. “Elles auront donc un impact positif global sur la trésorerie des entreprises.”
Les plateformes de dématérialisation partenaires (PDP) toujours plébiscitées
De plus, les plateformes de dématérialisation partenaires (PDP) sont davantage plébiscitées pour l’échange de factures électroniques. “78 % d’entre elles [ndlr : les entreprises], versus 57 % en 2022, comptent ainsi utiliser leur solution actuelle, une autre PDP ou une combinaison de plusieurs PDP.”
En termes de coût, les perceptions sont assez variées. “Pour 37 % des répondants, la mise en conformité coûtera moins de 500 000 euros, alors que 36 % l’estiment à plus d’un million d’euros et 6 % à plus de 10 millions d’euros.”
En revanche, les estimations de délai de mise en place ont diminué. Pour 65 % des entreprises, le projet de dématérialisation durera au maximum 9 mois. En 2022, 54 % misaient sur une application supérieure à 9 mois.
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