Après la carte nationale d'identité, après le permis de conduire, c'est au tour de la carte Vitale de se dématérialiser sur smartphone. Disponible sous forme d'application (iOS et Android), la carte Vitale dématérialisée est en cours d'expérimentation dans huit départements : les Alpes-Maritimes, le Rhône, la Sarthe, la Loire-Atlantique, le Puy-de-Dôme, le Bas-Rhin, la Saône-et-Loire et la Seine-Maritime.
A ce jour, l’application est disponible pour les assurés à partir de 16 ans, affiliés à un organisme de l’Assurance Maladie, de la MSA ou de la MGEN et déjà détenteurs d’une carte Vitale valide ou d’une attestation de droits.
Contrôle et activation
Pour les assurés, la carte Vitale dématérialisée ne devrait guère changer leurs habitude. Il leur suffira de présenter l'application à tout professionnel de santé pourvu que celui-ci soit équipé d'un lecteur de QR Code. "L’équipement des professionnels de santé se fait progressivement. Un affichage est prévu chez les professionnels de santé équipés" explique l'Assurance Maladie ; "à la différence de la carte Vitale, les droits sont toujours à jour car ils sont directement récupérés en ligne par le professionnel de santé."
Après avoir téléchargé l'application, les usagers devront cependant procéder à l'activation de leur e-carte. Ils doivent pour cela se munir de leur numéro de sécurité sociale, d'une pièce d’identité en cours de validité (carte d’identité française, passeport français, titre de séjour émis par la France), et d’une adresse électronique personnelle valide. Après un contrôle réalisé par l'Assurance Maladie, un courriel est envoyé pour aux usagers pour les prévenir du résultat des contrôles. Ceux-ci devront alors ouvrir l'application pour finaliser l’activation.
Aucune information d'ordre médical
Précision importante : cette application ne comporte aucune information d'ordre médical. Seuls des éléments administratifs et d'identification y sont intégrées : nom de famille et nom d’usage, prénoms, sexe, date et lieu de naissance. "A terme, les données de l’Assurance Maladie Complémentaire (AMC) et les données de l’Identité Nationale de Santé (INS) des bénéficiaires seront intégrées dans l’application" précise l'Assurance Maladie.