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Notre dernier comparatif consacré aux solutions de BPM (business process management ou gestion des processus métier) remonte à près de quatre ans. Cette année, une dizaine d’éditeurs ont rempli le questionnaire que nous leur avons fait parvenir.
Ces solutions affichent une ambition : améliorer la performance des entreprises et des administrations en offrant une vue d’ensemble de leurs processus métier."Face à l’accélération de la digitalisation, les organisations ont besoin de piloter plus efficacement leurs flux et de bénéficier d’une vision globale de leurs processus métier. C’est ce défi que nous relevons, chaque jour, dans la gestion de leurs processus. Bref, leur faciliter la vie pour se concentrer sur l’essentiel : la relation client", explique Valérie Béziade, directrice solutions processus clients chez l’éditeur Itesoft.
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Un premier enseignement s’impose à la lecture de notre comparatif : quasiment tous les éditeurs proposent d’accéder à leur logiciel en mode Saas (à distance, hébergé par un prestataire) ou en mode On-premise (autohébergement sur les serveurs de l’entreprise).
C’est une bonne nouvelle pour les organisations qui ne disposent pas de ressources humaines et matérielles nécessaires : le logiciel peut en effet être utilisé en ligne, sans prestation particulière. C’est également une bonne nouvelle pour les organisations qui souhaitent sanctuariser leurs activités sur un serveur informatique interne.
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Connecteurs vers des applications tierces
Nous avons également soumis une quinzaine de fonctionnalités aux éditeurs afin de dresser un éventail de ce qu’il est possible de faire avec une solution BPM : exécution automatique de scripts, traitement automatique de tâches, création d’indicateurs de performance…
Année après année, les solutions de BPM s’enrichissent de nouvelles fonctionnalités, sans pour autant sacrifier à leur cœur de métier. Le millésime 2023 ne déroge pas à la règle ; les logiciels présentés ici répondent positivement à la plupart des critères que nous avons retenus.
Certains d’entre eux sont en cours d’amélioration continue et devraient connaître de nouveaux développements dans les mois à venir.
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Qui dit BPM dit articulation avec les applications tierces. Sans viser à l’exhaustivité, le critère "connecteurs vers des applications tierces" montre l’étendue des services compatibles : Suite Google, Suite Microsoft, Dropbox… mais aussi des solutions de signature électronique, comme DocuSign.
RPA en cours de déploiement
De même, deux fonctionnalités sont proposées par toutes ces solutions : la création d’indicateurs de performance (parfois embarquée dans une version personnalisée) et la génération de rapports statistiques qui fait partie du minimum syndical pour un tel outil.
En revanche, la technologie RPA (robotic process automation ou automatisation robotisée des processus) n’est pas encore embarquée dans toutes les solutions.
Rappel des objectifs de la RPA : éviter les ressaisies, automatiser les tâches répétitives, réduire les coûts liés à ces actions routinières et libérer du temps pour l’exécution de tâches à plus haute valeur ajoutée. Là encore, certains éditeurs déploient progressivement le RPA dans leur solution.
Secteur privé, mais aussi public
Nous avons également introduit dans ce tableau un critère dédié à la sobriété numérique. À l’évidence, le pli n’est pas encore pris par l’ensemble des acteurs du marché. Ceux qui en tiennent compte ont mis en place des mesures de bon sens (suppression des courriels inutiles, par exemple), quand d’autres peuvent se prévaloir de labels ou d’engagements plus aboutis.
Du côté des références, on note une forte représentation du secteur privé (Lafarge, Leroy Merlin, Danone…) probablement plus aguerri aux promesses du BPM que le service public. Ce dernier n’est cependant pas absent, avec des administrations centrales (ministère, conseils départementaux…).
Quant aux prix, ils sont annoncés "à partir de…" ou bien fixés selon le nombre d’utilisateurs et la version de la solution.
>> Télécharger le comparatif des solutions de BPM <<
