Il y a encore quelques années, c’est par l’intermédiaire de son site internet que la Ville de Toulouse proposait aux abonnés de ses bibliothèques d’accéder à des ressources numériques diverses (presse en ligne et outils d’autoformation, notamment). En plus d’être parcellaire et incomplète, cette offre se heurtait à une problématique : la Bibliothèque numérique du département proposait d’autres services et contenus culturels en ligne.
Après un essai de convergence afin de développer une bibliothèque commune qui fasse l’amalgame entre ces deux offres culturelles, c’est finalement seule que Toulouse Métropole a réalisé des études de marché afin d’identifier un prestataire pouvant l’accompagner dans son projet de mise en place d’une bibliothèque numérique regroupant 37 villes et 54 bibliothèques. Éditeur de la solution Syracuse, Archimed a remporté tous les suffrages, en particulier grâce à son expertise en matière de bibliothèque numérique (pour de nombreuses bibliothèques universitaires, entre autres).
Pour découvrir en détails la collaboration entre Archimed et Toulouse Métropole sur ce projet, ça se passe juste ici :
Garantir un accès égalitaire et simplifié aux ressources
Réunir les ressources issues des bibliothèques du territoire au sein d’une même plateforme n’a pas été une mince affaire pour Toulouse Métropole ! Si la Ville de Toulouse disposait déjà de ressources numériques homogènes, les autres bibliothèques, elles, en étaient dépourvues. Pire, ces dernières n’étaient pas toutes aussi avancées d’un point de vue technologique, certaines étant dotées d’un SIGB, d’autres d’un site internet, ou même d’aucun portail. Au contraire, la bibliothèque numérique de la métropole, Ma BM, devait permettre à tous les usagers de ces établissements d’accéder à des ressources plus ouvertes et mieux valorisées. Un défi auquel Syracuse a apporté une réponse adaptée.
“L’enjeu lié à la connexion était très simple : que la centaine de milliers d’abonnés du réseau puisse se connecter simplement à la bibliothèque numérique”, rappelle Sébastien Nardot, chef du projet Ma BM pour le compte de Toulouse Métropole. “Dans notre réflexion, nous avons pris le parti que les usagers puissent se connecter avec leurs numéros de carte de lecteur et leurs codes, quelle que soit leur ville. Ce principe est très simple pour l’abonné, mais il représente un vrai challenge technique : ce qui était délicat, c’était de trouver une technologie qui permette de relier les systèmes d’information des bibliothèques aux systèmes d’authentification d’Archimed via des connecteurs.”
Des ressources accessibles à tous les usagers
Pouvant se connecter en toute transparence à Ma BM grâce à des serveurs CAS, les usagers ont accès à un large éventail de ressources numériques :
- 1 600 livres numériques (une collection enrichie tous les mois) ;
- 2 pureplayers de presse regroupant 5 000 titres de presse et magazines nationaux et internationaux ;
- des contenus musicaux proposés par la Cité de la Musique - Philarmonie à la demande ;
- plus de 500 films documentaires du catalogue Les Yeux doc - Arte ;
- des supports d’autoformation variés grâce à Skilleos et MyCow ;
- des ressources universitaires et scientifiques, centralisées au sein de la rubrique “Sciences et savoirs” (Cairn.info et Encyclopediae Universaelis).
“Le lien avec les collections papier, c’est la réflexion que nous menons pour créer une véritable complémentarité. Par exemple, nous savons que les livres de l’actualité littéraire (Renaudot, Goncourt, etc.) sont rapidement indisponibles en bibliothèque car très demandés. Grâce à la bibliothèque numérique, nous pouvons réduire les tensions sur la demande de ces ouvrages. Notre réflexion d’achat de livres numériques est donc nourrie par la demande en bibliothèque physique”, précise Sébastien Nardot.
Une forte implication des bibliothécaires
Afin de mesurer la pertinence du catalogue de Ma BM avec ses usagers et faire évoluer la plateforme dans la bonne direction, Toulouse Métropole s’appuie directement sur les professionnels en bibliothèque. Dès le printemps 2022, 3 commissions thématiques seront ainsi lancées autour du livre numérique, des ressources hors-livres, et de la médiation et la communication. Ces ateliers seront l’occasion de réunir les bibliothécaires du territoire, mais également d’autres acteurs culturels (musées notamment) afin que la bibliothèque numérique prolonge l’expérience culturelle.
“Par exemple, nous proposerons des livres sur Ma BM en rapport avec des expositions. Nous voulons que la bibliothèque numérique s’imbrique dans l’espace culturel métropolitain”, indique Sébastien Nardot. “Nous avons voulu faire un équipement qui soit connecté au sens premier du terme, à savoir connecté avec le monde de la lecture publique et des bibliothèques physiques, au monde de la culture, aux acteurs et aux grands événements culturels locaux.”
Curieux.se de voir Syracuse à l'oeuvre au travers du projet "Ma BM" ? Cliquez juste ici pour accéder au site.
Utiliser une solution adaptée et évolutive
Véritable complément aux établissements physiques, la bibliothèque numérique de Toulouse Métropole pourrait prochainement être enrichie des fonctionnalités offertes par Syracuse. La suggestion d’achats et les avis des lecteurs sont, en effet, déjà évoqués, sans calendrier de déploiement pour l’instant. La mise en place d’un blog ou d’une newsletter, alimentés par une expertise culturelle locale, serait également un plus. En attendant, la solution semble parfaitement répondre aux besoins de ses utilisateurs.
“Syracuse est d’une simplicité d’usage incroyable : elle permet d’encapsuler du contenu numérique, du HTML, du web, etc. C’est une sorte de super boîte à outils, on peut tout faire avec ! La simplicité d’usage du back-office ne laisse pas imaginer la complexité de la machinerie derrière. C’est un outil ultra-agréable à utiliser et très souple”, conclut Sébastien Nardot.
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