43% des Français préfèrent le format papier pour les tickets de caisse. Mais ce taux diffère largement selon la catégorie d'âge : 61 % pour les plus de 66 ans contre 33 % pour les moins de 35 ans. Selon une étude réalisée pour la start up KillBills spécialisée dans la dématérialisation des tickets de caisse, cet écart se retrouve également selon la catégorie sociale des répondants : 49 % des inactifs préfèrent le papier contre 36 % chez les CSP+.
La perception psychologique joue un rôle non négligeable dans la préférence du ticket de caisse sur support papier : 46% des répondants sont rassurés par un ticket de caisse physique. "Étonnement, ce sont les jeunes (18-34) pour qui ce critère est le plus déterminant (53%), contre 43% uniquement chez les plus de 66 ans" souligne l'étude.
Du côté des Français qui préfèrent le e-ticket, plusieurs arguments sont avancés : la dimension écologique, la rapidité lors du passage en caisse, des risques moindres de perdre les tickets, une organisation plus pratique. À défaut de papier, 71% des personnes interrogées préféreraient recevoir leur ticket de caisse par courriel, "alors même que l'email est tout aussi polluant que le papier" rappelle l'étude.
Plusieurs alternatives au ticket de caisse papier
Plusieurs solutions de dématérialisation du ticket de caisse sont proposées aux consommateurs : envoi des e-tickets par SMS, par courrier électronique, par QR code qui permet de récupérer son e-ticket depuis une page web, ou par message dans l'application bancaire de l'acheteur. Encore faudra-t-il convaincre les consommateurs de télécharger une application dédiée : ils sont peu nombreux à recourir à une application supplémentaire notamment les 18-34 ans qui sont les plus réticents à utiliser une application supplémentaire. Seuls 16% d'entre eux se disent favorables à une application dédiée regroupant tous les tickets de caisse (contre 21% pour les plus de 35 ans).
Précision importante : l'interdiction de l'impression systématique des tickets de caisse ne concerne pas les achats électroménager/informatique, qui font partie des exceptions au même titre que les appareils de téléphonie par exemple.
Cette enquête a été menée en France auprès de 1 000 personnes au mois de juillet 2023.