Lundi prochain, le nouveau bâtiment des Archives nationales ouvrira ses portes à Pierrefitte-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis. Entre ce nouveau site, celui de Paris et celui de Fontainebleau, l’ensemble des fonds des Archives nationales sera désormais réparti sur trois lieux distincts.
Dernière ligne droite avant l’ouverture lundi prochain du nouveau site des Archives nationales de Pierrefitte, en Seine-Saint-Denis. Dans quelques jours, les premiers visiteurs pourront arpenter le nouveau bâtiment tout juste terminé imaginé par l’architecte Massimiliano Fuksas. A l’occasion de visites guidées, les curieux pourront découvrir, jusqu’au 3 février 2013, le parcours d’un document au sein des Archives nationales : de quelle façon on l’inventorie, on le conserve et on le consulte. De plus, il sera possible de découvrir l’atelier de restauration, spécialement conçu pour accueillir des cartes et des plans pouvant mesurer jusqu’à 8 mètres de haut.
320 km linéaires
194 millions d’euros ont été investis pour rendre fonctionnels les 62 000 m² de surface du nouveau bâtiment, dont 44 000 m² sont réservés aux magasins de conservation. Au total, ce sont près de 320 km linéaires de capacité d’archives qui pourront être ici conservées. 160 places seront proposées dans l’immense salle de lecture de 1 400 m² dédiée aux chercheurs accrédités. Les 84 places de la salle des inventaires seront, elles, destinées à accueillir un autre type de public, tels que les étudiants de l’université Paris VIII de Saint-Denis.
Répartition
Avec l’ouverture du site de Pierrefitte-sur-Seine, l’organisation des documents d’archives nationales a été toalement repensée et répartie selon trois sites distincts : le site de Paris (quadrilatère Rohan-Soublise), consacré aux fonds de l’Ancien régimes et les archives notariales de Paris ; le site de Fontainebleau, dédié aux archives électroniques, audiovisuelles et les documents peu consultés ; et enfin le site de Pierrefitte-sur-Seine, destiné à conservé tous les fonds postérieurs à 1790 à l’exception des fonds spécifiques conservés à Fontainebleau et les archives privées.