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Collaboration et travail à distance : 34 % des employés français peinent à accéder à l'information

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    39 % des employés français déclarent que leurs équipes n'ont pas de réunions régulières pour faire le point ensemble sur leurs objectifs. (freepik/user25451090)
  • L’étude “The State of Teams 2024” d’Atlassian révèle que les employés français ont des difficultés à partager et à accéder à l'information dans le cadre du travail à distance. En outre, une majorité d’entre eux se plaint de crouler sous les objectifs et les réunions.

    La façon dont les équipes collaborent au sein des entreprises doit-elle être repensée ? Le rapport d'Atlassian “The State of Teams 2024” révèle que 34 % des employés français rencontrent, dans le cas du travail à distance, des difficultés au sein de leurs équipes pour trouver les informations dont ils ont besoin. De plus, 26 % d’entre eux travaillent à distance avec des collègues situés dans un autre lieu plusieurs fois par semaine. Selon Atlassian, les équipes “sont de plus en plus réparties sur différents sites et fuseaux horaires et travaillent souvent isolées les unes des autres, ce qui entraîne une perte de connaissances précieuses”. 

    Des objectifs et des réunions à perte de vue ?

    “L'un des principaux problèmes du travail aujourd'hui est que les travailleurs essaient d'en faire trop, ce qui les empêche de bien faire les une ou deux choses les plus importantes”, explique Molly Sands, responsable du Team Anywhere Lab chez Atlassian. De fait, 56 % des employés de bureau français déclarent que leur équipe est constamment poussée dans trop de directions. En outre, 65 % estiment également qu'ils pourraient progresser plus facilement s'ils avaient des objectifs moins nombreux et plus spécifiques. 

    Par ailleurs, l'étude d'Atlassian indique que les employés de bureau français passent en moyenne sept heures par semaine en réunion. Soit une moyenne de 1,4 heure par jour. En outre, 65 % d’entre eux affirment assister régulièrement à des réunions qu'ils ne considèrent pas utiles. “La sur-occupation n'est pas synonyme d'efficacité”, commente Molly Sands. 

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