Le Service public de la donnée officiellement lancé

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    Le nouveau Service public de la donnée s'adresse aux acteurs publics et aux entreprises du secteur privé (Pexels / Negative Space)
  • Inscrit dans la loi pour une République numérique, le Service public de la donnée met neuf jeux de données à disposition des acteurs publics et privés de l'économie.

    Annoncé par François Hollande en 2015 et inscrit dans la loi pour une République numérique, le Service public de la donnée a été officiellement lancé le 7 avril dernier. Hébergé sur la plateforme opendata.gouv.fr, ce nouveau service "vise à mettre à disposition, en vue de faciliter leur réutilisation, les données de référence. Il s’agit des données qui ont le plus d’impact économique et social, et dont la qualité de mise à disposition est critique pour les utilisateurs" explique la mission Etalab. 

    Neuf premiers jeux de données sont d'ores-et-déjà mis à disposition des citoyens : le répertoire des entreprises et des établissements (base Sirene), le répertoire national des associations (RNA), le répertoire opérationnel des métiers et des emplois (ROME), le Référentiel de l'organisation administrative de l'Etat...

    6 000 téléchargements pour la base Sirene de l'Insee

    La mission Etatlab estime que ces données de référence vont rapidement trouver leur public aussi bien au sein du service public que des entreprises du secteur privé. La base Sirene de l'Insee a déjà été téléchargée près de 6 000 fois depuis le début de l'année. 

    La mise en ligne de ces "données de référence" ne constitue toutefois que le premier étage de la fusée. "Ce nouveau service va poursuivre sa construction par itération, en y associant l’ensemble des parties prenantes" souligne Etalab. Un fil de discussion permet aux internautes d'échanger leurs points de vue et de contribuer à l'enrichissement du Service public de la donnée.

     

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.