Que ce soit dans les secteurs des services, de l’industrie ou encore de la santé, de nombreuses organisations se demandent aujourd’hui comment automatiser leurs opérations de vérification et de rapprochement des flux financiers. L’objectif de cette opération étant à la fois d’améliorer les performances opérationnelles, mais aussi de réduire les risques de fraude, de se conformer aux nouvelles réglementations en vigueur et de pouvoir répondre aux exigences de contrôle, sans y passer un temps fou.
L’audit augmenté et ses 3 vecteurs de transformation
Ce sont Mikaël Elbaz et Jérôme Huber, tous deux Associés chez Mazars, qui ont ouvert les débats menés dans un salon privatisé du Ritz avec un focus tout particulier sur le concept “d’audit augmenté” et sur les trois vecteurs de transformation qui impactent aujourd’hui le métier d’auditeur, mais aussi toute la chaîne comptable et financière :
- l’intelligence artificielle, qui permet d’optimiser le ROI client et surtout de faire du prédictif sur le comportement client.
- la robotisation : Ou comment simplifier et automatiser certains processus ? L’idée étant d’aller plus vite et d’être dans l’instantanéité, y compris pour l’audit qui deviendrait ainsi “continu”.
- l’interopérabilité : Il s’agit là d’être capable d’échanger de l’information avec des tiers, sans blocage particulier.
Jérôme Huber a notamment donné l’exemple d’une blockchain mise en place par une compagnie d’assurance (en l’occurrence Axa) pour indemniser automatiquement les passagers de compagnies aériennes en cas de retards de vols constatés (grâce à un outil de suivi de vols), et ce via Smart Contract, sans justificatif particulier.
Vers de l’audit en continu et de la publication en temps réel
Si les technologies et les systèmes d’information évoluent, l’auditeur aussi doit évoluer et s’adapter. “L’idée, c’est de pouvoir faire de l’audit en continu, a expliqué Jérôme Huber. Demain, nous serons dans de la publication financière quasiment en temps réel”.
Le métier d’auditeur est donc en train de changer et s’appuie désormais sur la donnée.
Une donnée qui doit bien entendu être de qualité pour que la mission de l’auditeur soit efficace. “L’auditeur augmenté devra donc vérifier que les données sont sécurisées et qu’il n’y a pas de perte d’intégrité dans leur préparation, avant leur traitement” a poursuivi Jérôme Huber.
Extraction des données, data analytics, storytelling et dataviz
Michael Elbaz a pris le relais dans un registre plus opérationnel, en détaillant le parcours de ces données qui sont injectées sur des serveurs, passent ensuite à la moulinette d’un logiciel d’analytics afin d’obtenir des KPI et permettre ainsi à l’auditeur d’avoir une vue panoramique des flux financiers de son client. Avec la possibilité ensuite d’accéder à des tableaux de bord plus précis et voir ainsi tous les aspects de l’état financier de son client.
Répondant à la question d’un invité qui se demandait comment ces données étaient mises à la disposition de l’auditeur, Michael Elbaz a expliqué qu’il s’agissait le plus souvent de l’envoi d’un fichier .csv ou .xls, mais que Mazars pouvait aussi se connecter directement au client.
Grâce à l’analytics et à la dataviz, en moins d’une semaine, il est donc possible d’obtenir une visualisation précise de l’état financier du client et d’effectuer des comparaisons. Différents exemples ont été partagés, dans la banque bien entendu, mais aussi autour la fonction Achat, avec notamment une fonctionnalité permettant automatiquement de savoir si la commande reçue est bel et bien conforme à la commande émise initialement et à la facture.
ASG : une pointure de la gestion de données
Michel Levi, Regional Vice President Sales, France chez ASG a ensuite repris la parole pour rappeler qu’ASG Technologies avait aussi son mot à dire dans ce domaine. Présent dans la plupart des grandes entreprises mondiales (70% des grands comptes utilisent au moins une solution ASG), ASG est reconnu comme un leader par le Gartner dans la catégorie des solutions de gestion des métadonnées et c’est un détail qui compte pour de nombreux donneurs d’ordre.
En finir avec les opérations manuelles
Le responsable commercial a rappelé qu’ASG disposait de solutions permettant de gérer à la fois les données structurées et non structurées. “Il faut pouvoir traiter toutes les informations dans leur globalité” a-t-il expliqué.
Car beaucoup d’organisations sont dans une posture défensive face à l’audit et veulent avant tout pouvoir y faire face.
Et pour cela, il faut de la documentation. Beaucoup de documentation. Une opération qui s’avère compliquée et souvent manuelle”. Or avec les nouveaux standards en vigueur, comme les principes BCBS 239 (qui sont censés accroître la qualité des données et des reportings sur les risques bancaires), la norme IFRS 9 ou le RGPD, ces opérations ne peuvent plus être manuelles.
La règle du 1-10-100
Michel Levi a d’ailleurs rappelé la règle du “1-10-100”. Le coût de la prévention (autrement dit, la qualité de la donnée), c’est 1 dollar. En revanche, la facture monte à 10 dollars lorsqu’il s’agit de corriger la donnée. Et à 100 dollars pour gérer ensuite les risques liés à une donnée de mauvaise qualité (perte de client, etc.). “Et c’est la même chose si on prend le temps (1 journée) comme échelle de valeur, au lieu du dollar” a-t-il argué.
Les raisons qui font que l’automatisation est inévitable
Il est donc urgent d’automatiser le contrôle des flux financiers.
Primo, parce que le volume de données est énorme et en croissance constante.
Secundo, parce qu’il convient d’exploiter cette donnée et de la valoriser.
“L’information doit permettre de vous développer et pas uniquement répondre à des audits” a continué Michel Levi.
Tertio, parce qu’il est impératif d’optimiser les processus et de réduire les coûts. “Traiter les données de manière manuelle, c’est devenu totalement impossible aujourd’hui” a-t-il ajouté.
Enfin, parce que cela permet de répondre sans crainte à des audits de plus en plus fréquents, avec un contrôle continu des processus et des données. Et pour cela, il faut s’outiller.
Une solution d’audit continu de votre information stratégique
L’occasion pour Marouène Makhloufi, Avant-Ventes, Content Services Practice, Europe chez ASG de prendre le micro et de présenter en détails la solution Audit & Analytics Services qui fait partie de la suite logicielle Mobius Content Services, mais qui s’avère aussi totalement autonome et peut s’interfacer sans problème aux systèmes déjà en place.
Une analyse globale
Cette solution ASG Audit & Analytics Services analyse en permanence les informations de l'entreprise, quels que soient leur type, leur source et leur volume (base de données, flux éditique, répertoire réseau, etc.), afin de détecter, d'analyser et de prévenir les écarts de données. Elle compare et valide les données et les contenus non structurés avec les informations correspondantes présentes dans les rapports structurés (à savoir les factures, les bons de commande, les relevés bancaires, etc.). Et ce, afin de garantir l'intégrité des données entre les systèmes, les feuilles de calcul et les sources d'informations.
Puissance et richesse fonctionnelle
Une large démonstration d’ASG Audit & Analytics a donc été réalisée en live avec, en toile de fond, la détection de différents cas de fraude (l’un visait à identifier les retraits de cash suspicieux). Cette démo a permis à l’auditoire d’entrevoir la puissance de l’outil et l’éventail des possibilités qu’il offre en matière d’analyse de contenus, de paramétrage (pour le moteur de règles), de déclenchement de workflows et d’alertes, et d’annotation et de chaîne de traitement autour de cas potentiellement frauduleux.
Pour en savoir davantage sur les solutions ASG Technologies rendez-vous sur https://www.asg.com/
Découvrez dans cette vidéo, les points forts de la solution ASG Content Services Platform : https://www.asg.com/en/Products/Enterprise-Information-Management/Content-Services.aspx
Prochain rendez-vous avec ASG : le 23 mai prochain pour un webinaire sur la Gouvernance de l’information numérique, la sécurité des documents et des datas, et la compliance, notamment dans les environnements fortement réglementés.