Il a tout du réseau social, sans les inconvénients. Fonctionnant comme un cloud privé, en peer-to-peer et en cryptant les messages, myApollo garantit à ses membres confidentialité et protection de leurs données.
Lassés que vos données personnelles soient surveillées et partagées par la NSA ou les géants du web ? Un nouveau réseau social venu du Canada pourrait très bientôt se faire une place en France et parmi vos favoris, avec pour marque de fabrique, le respect de la vie privée de ses utilisateurs. On ne parle pas ici d'anonymat, et de ses potentielles dérives, mais bien de protection des données personnelles.
Proposée par la start-up Arroware, myApollo est à première vue un réseau social comme un autre, auquel on s'abonne gratuitement pour créer un profil que l'on agrémente de contacts. Depuis son compte, il est possible, comme ailleurs, de discuter par messagerie instantanée et de poster toutes sortes de fichiers, photos ou même vidéos HD. La plateforme affirme même fonctionner comme un véritable cloud privé hébergeant vos fichiers, alors accessibles depuis vos différents terminaux.
Echanges cryptés
L'originalité de myApollo réside dans le cryptage automatique, avec trois niveaux de chiffrement, des données des utilisateurs. Et ce afin d'empêcher l'espionnage ou la récupération des messages ou des fichiers. Notons également que les données des membres ne transitent jamais par les serveurs de myApollo, la connection entre deux profils s'effectuant d'individu à individu, en reprenant la technique du "peer to peer". "Aucune information personnelle ne peut fuiter, affirme Arroware sur la plateforme, puisque nous n’y avons pas accès : même en cas de décision de justice, nous ne pourrons fournir aucun renseignement sur nos adhérents".
Zéro pub
C'est grâce aux brevets de infrastructure innovante que la start-up compte gagner de l'argent, c'est pourquoi aucune publicité ne viendra polluer les communications entre internautes. De plus en plus concernés par la protection de leurs données personnelles, il y a fort à parier que les futurs utilisateurs européens seront séduits par ce réseau social qui bouleverse les codes, jusque-là hégémoniques, des réseaux sociaux.