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La CIA s'installe sur Twitter et Facebook pour ne rien dire d'intéressant

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    Capture d'une vidéo postée sur Youtube par la CIA présentant son siège de Langley, en Virginie aux Etats-Unis. (DR)
  • Que postera la CIA sur ces réseaux sociaux à part quelques documents d'archives déclassifiés ? Pas grand chose.

    "Nous ne pouvons ni confirmer ni démentir qu'il s'agit de notre permier tweet" (We can neither confirm nor deny that this is our first tweet.) C'est avec cette soixantaine de caractères que le compte @CIA a ironiquement lancé le vendredi 6 juin dernier ses comptes Twitter et Facebook. Déjà présente sur Flickr et YouTube, l'agence américaine de renseignements CIA, a ainsi inauguré officiellement sa présence sur deux réseaux sociaux supplémentaires. Son objectif : "dialoguer plus directement avec l'opinion et fournir des informations sur la mission de la CIS, son histoire", a expliqué son directeur John Brennan dans un communiqué.

    Le meilleur musée interdit au public

    Twitter et Facebook ne deviendront certainement jamais les supports de messages sensationnels postés par l'agence, réputée pour sa discrétion légendaire. Au mieux quelques rares communiqués, des informations de carrières ou des documens d'archives  depuis longtemps déclassifiées. Pourtant, plus de 200 000 followers ont rejoint en quelques heures son compte Twitter. Et son tout premier message a été retweeté près de 300 000 fois. Toutefois, des images d'objets exposés au sein de son musée, interdit au public, pourront y circuler, comme c'est déjà le cas sur Flickr. "Le meilleur musée que la plupart des gens ne verront jamais", estime (modestement) l'agence.

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.