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IA et archives : définition, actualité et enjeux

L'IA au service des archives

am_380_couv_bd.jpgL'intelligence artificielle (IA) révolutionne de nombreux secteurs, et celui des archives ne fait pas exception. En combinant des algorithmes complexes et d'énormes quantités de données, l'IA offre de nouvelles perspectives pour préserver, organiser et valoriser notre patrimoine documentaire.

Plus concrètement, l'IA appliquée aux archives consiste à utiliser des techniques d'apprentissage automatique, de traitement du langage naturel et de reconnaissance d'images pour automatiser des tâches, améliorer l'accès à l'information et révéler de nouvelles connaissances à partir de documents souvent considérés comme inaccessibles.


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Pourquoi l'IA est-elle indispensable aux archives ?

L'IA répond à plusieurs enjeux majeurs auxquels sont confrontées les archives :

  • Conservation et préservation : l'IA permet de détecter et de réparer les dommages sur les documents numérisés, ainsi que de prédire leur durée de vie
  • Indexation et classification : grâce à l'IA, il est possible d'indexer des volumes massifs de documents de manière automatique et précise, en identifiant les mots-clés, les entités nommées et les concepts
  • Recherche et découverte : les moteurs de recherche sémantiques, rendus possibles par l'IA, permettent de retrouver des informations de manière plus intuitive et de répondre à des requêtes complexes
  • Valorisation : l'IA ouvre de nouvelles voies pour valoriser les fonds d'archives, par exemple en créant des visualisations interactives, des narrations numériques ou en facilitant la création de ressources pédagogiques

Les bénéfices de l'IA pour les archives

L’intelligence artificielle apporte de nombreux bénéfices aux archives en améliorant leur gestion et leur accessibilité. En automatisant les tâches répétitives, elle permet aux archivistes de gagner du temps et d’accroître leur efficacité, leur offrant ainsi la possibilité de se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée.

am_gp_77_bd.jpgElle contribue également à l’amélioration de la qualité des données en assurant leur nettoyage et leur structuration, garantissant ainsi une meilleure fiabilité des informations. Par ailleurs, en facilitant la recherche et la découverte, l’IA rend les archives plus accessibles à un public élargi, incluant les chercheurs, les étudiants et le grand public. Enfin, son utilisation pour analyser de vastes.

Outils et acteurs clés : un écosystème en pleine croissance

De nombreux outils et technologies permettent aujourd’hui d’intégrer l’intelligence artificielle dans la gestion des archives. Les plateformes d’archivage numérique intègrent des fonctionnalités avancées pour optimiser la conservation et la valorisation des documents.

Les logiciels de reconnaissance optique de caractères (OCR) exploitent l’IA pour convertir avec une grande précision les documents papier en texte numérique. Les moteurs de recherche sémantique offrent la possibilité d’effectuer des recherches en langage naturel en comprenant le contexte des requêtes.

Par ailleurs, les outils de visualisation de données permettent de représenter les informations de manière interactive et graphique, facilitant ainsi leur analyse et leur interprétation.

Ressources et formations

Vous souhaitez en savoir plus sur l'intelligence artificielle et les archives ? De nombreuses ressources sont à votre disposition :

- Formations : Découvrez les formations spécialisées sur le site de Serda Formation. À l’image de : “Augmentez votre gestion documentaire grâce à l’intelligence artificielle” ou “Bien débuter son projet d'intelligence artificielle”.
- Guides et webinaires : Consultez les ressources proposées par Serda Conseil pour approfondir vos connaissances sur les différentes applications de l'IA.

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Les podcasts d'Archimag
La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.