Le cloud est aujourd'hui clairement un poste d’achat pour les entreprises cherchant à moderniser leur protection des données. Selon le rapport de Veeam, près d’une entreprise sur 5 (19 %) considère que la capacité à protéger des workloads hébergés dans le cloud est le poste d’achat le plus important en 2022. En effet, un nombre croissant d’entreprises met sa confiance dans les technologies cloud, s'appuyant sur les normes de sécurité et de sauvegarde des Cloud Service Providers (CSP) pour la protection de leurs données. Toutefois, de récents exemples de pannes de services cloud ont démontré que cela n’est pas toujours suffisant. En conséquence, les entreprises doivent conjuguer les normes des CSP et une solution de protection des données pour assurer la sauvegarde et la restauration de celles-ci sur les environnements cloud afin d’assurer leur continuité d’activité.
Les containers : prochain défi de la protection des données
Face à la complexité croissante des systèmes d’information, les entreprises cherchent donc à simplifier de manière radicale la gestion de leurs données. Pour cela, elles ont de plus en plus recours aux technologies cloud-native, comme la containerisation et les micro-services, pour gérer les volumes de données qui croissent à une vitesse exponentielle. Toujours selon le Veeam Data Protection Trends Report, 59 % des entreprises françaises ont déjà déployé des conteneurs en production, et 28 % prévoient de le faire au cours des 12 prochains mois.
Si la gestion des données devient plus simple, qu’en est-il de la protection de ces dernières ?
Face à cette adoption en plein essor, les entreprises doivent également établir une stratégie de protection des données pour les containers, afin d’assurer la sauvegarde et la restauration de celles-ci en cas de besoin. Les bonnes pratiques en matière de sauvegarde, à l’image de la règle « 3-2-1-1-0 », qui consiste à sauvegarder 3 copies de sauvegardes sur 2 supports différents, dont 1 copie stockée sur site et 1 copie immuable, afin d’avoir 0 erreur lors des tests de restauration automatisés, s’appliquent également à Kubernetes. “Lorsqu’ils investissent dans une solution moderne de protection des données, les responsables informatiques sont avant tout motivés par la réduction des temps d’arrêts et des pertes de données (23 %) et l’amélioration de la rentabilité de leur solution, souligne Thierry Lottin, country manager France de Veeam. Si ces motivations sont bien entendu légitimes, ils ne doivent pas perdre de vu que la protection moderne des données s’applique à l’ensemble des environnements technologiques."
À l'avenir, à mesure que les déploiements Cloud-natif se développent, les entreprises doivent s’assurer que leurs investissements en matière de protection moderne des données garantissent une stratégie leur permettant d’être entièrement protégées sur le cloud, le stockage virtuel et physique, le SaaS et Kubernetes.