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Un robot s'échappe d'un laboratoire et plonge une ville dans le chaos

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    Le robot est rentré au bercail plus d'une heure après sa fugue. (DR)
  • Le robot s'est offert une belle opération de communication, entièrement gratuite !

    Véritable incident ou joli coup de pub pour Promobot ? L'escapade, le 15 juin dernier, du majordome humanoïde développé par cette start-up rosse dans la ville de Perm, située au portes de l'Oural, a été surmédiatisé en raison de son caractère surréaliste des monstrueux embouteillages qu'elle a provoquée. 

    Une petite aventure en liberté

    C'est dans le laboratoire de test de Promobot que tout à commencé, dont un ingénieur aurait "malencontreusement" oublié de fermer la porte. "Le robot était en train d’apprendre de nouveaux algorithmes de déplacement, a expliqué Oleg Kivokurtsev, le président de Promobot à Ura.ru ; notre ingénieur s’est rendu jusqu’au terrain d’expérimentation et a oublié de fermer le portail. Le robot s'est alors échappé pour une petite aventure en liberté".

    Une couleuvre difficile à avaler quand on pense aux normes de sécurité et de confidentialité drastiques que s'imposent les laboratoires privés afin d'éviter tout risque d'espionnage industriel...

    Chaos dans les rues

    L'humanoïde a donc erré pendant près d'une heure dans les rues de Perm avant s'immobiliser, les batteries à plat, au beau milieu de la chaussée. En plein chaos, le trafic a pu finalement reprendre lorsqu'un agent de police est intervenu pour le déplacer de quelques mètres. Les ingénieurs de Promobot auraient mis plus d'une heure à se rendre compte de la disparition du robot. 

    Promobot est un assistant-robot spécialement conçu pour aider à la navigation dans les lieux de grande affluence et notamment pour attirer des clients chez les commerçants. L'an dernier, ce majordome droïde s'était rendu à Paris lors du Salon Futur en Seine afin de rechercher des partenaires capables de lui apprendre à parler le français. 

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.