Bonne nouvelle pour les amateurs de lecture numérique, le marché des tablettes propose un grand choix de modèles à des prix compétitifs. Face aux modèles les plus imposants, les "mini" tirent leur épingle du jeu.
Apparue au printemps 2010, la première tablette numérique était signée Apple. Le iPad n'était alors pas à la portée de toutes les bourses : il fallait débourser 499 euros pour le modèle de base. Sept ans plus tard, le marché s'est très largement diversifié même s'il montre des signes d'essoufflement. Le consommateur peut désormais choisir entre des dizaines de modèles et à des tarifs très compétitifs.
Le tableau ci-après recense une douzaine de modèles dont les prix s'échelonnent de...
...99 à près de 600 euros. Mais attention : ces tarifs évoluent très rapidement et certains modèles sont bradés à moins 50 % en période de soldes !
Pour plusieurs marques, nous avons retenu deux modèles : une version "mini" et un gabarit plus généreux (jusqu'à 26 cm x 16 cm). Chacun de ces modèles répond à un usage particulier. Les modèles « mini » sont particulièrement indiqués pour les bibliothèques qui souhaitent proposer à leurs usagers un terminal dédié à la lecture électronique. Ils se rapprochent des formats de livre physiques.
Les modèles plus volumineux offrent incontestablement un meilleur confort visuel. Mais ils sont également plus lourds et ne se prêtent guère à la lecture. Dans ce tableau, le modèle le plus léger affiche un poids de 260 grammes et le plus lourd atteint les 500 grammes.
Stockage et extension de mémoire
Toutes les tablettes présentées ici proposent deux modes de connexion sans fil : le wifi et le Bluetooth. La connectivité filaire quant à elle est assurée par le standard USB qui permet de recharger l’appareil. Quelques rares modèles offrent un port HDMI pour établir une connexion vers un écran de télévision en haute définition.
Les capacités de stockage commencent à 8 Go et atteignent 128 Go pour les plus généreuses. Il convient de rappeler un point important : les capacités réelles de stockage sont en réalité moins performantes car le système d’exploitation installé consomme à lui seul plus de 2 Go ! Pour une tablette de 8 Go, sa capacité réelle de stockage n’est alors que de 6 Go… Heureusement, toutes ces tablettes disposent d’un lecteur de carte mémoire qui permet d’étendre le stockage jusqu’à 128 Go pour certains modèles.
Enfin, presque toutes les tablettes car Apple et Xiaomi ne proposent aucune extension de mémoire. Mais il est vrai que la mémoire embarquée affiche un minimum de 16 Go.
Du côté de la mémoire vive, les performances sont inégales. A partir de 1 Go de Ram jusqu’à 4 Go pour les plus véloces. Mais la course à la vitesse n’est pas forcément l’argument le plus déterminant. Pour un usage de lecture numérique il est inutile de posséder une tablette survitaminée. Les applications de lecture sont en effet beaucoup moins énergivores que celles qui sont dédiées aux jeux vidéo.
Deux systèmes d’exploitation se partagent le gros du marché des tablettes. Premier en nombre de versions installées, Android est décliné en différentes versions selon les marques : Lollipop, Nougat, Marshmallow… Du côté d'Apple, iOS est embarqué sur les différentes versions de iPad.
Une autonomie à géométrie variable
Au-delà des goûts personnels de chacun pour iOS ou Android, il est judicieux de jeter un œil sur les magasins d’applications. Pour ce qui est de la lecture électronique, il existe des dizaines d’applications dont certaines sont installées par défaut sur la tablette. C’est par exemple le cas d’iBooks pour Apple. Mais rien n’empêche l’utilisateur de tester d’autres applications qui proposent toutes le « minimum syndical » : choix de la police de caractères, ajustement de la dimension d’affichage, surlignage, recherche d’occurrences…
Les utilisateurs d'Android pourront piocher leurs applications dans le Google Play qui propose une quinzaine d'applications.
Reste la question de l'autonomie de ces tablettes. Il convient de prendre les performances affichées par les constructeurs avec la plus grande circonspection. L'autonomie de la batterie est en effet directement liée à l'utilisation de la tablette. Les jeux vidéo, les applications de certains réseaux sociaux ou celles dédiées à la météo sont réputées pour leur voracité. Rien de tel pour les applications dédiées à la lecture. Les valeurs indiquées dans le tableau vont du simple au double et peuvent atteindre une douzaine d'heures. Soit le temps de lire (deux fois) Madame Bovary !
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