Impression 3D : Révolution industrielle à La Poste où les coques de smartphones se fabriquent pour 30 euros

Exemple d'une coque d'iPhone4 réalisée par Sculpteo. Scupteo

 

Trois bureaux de Poste de région parisienne sont désormais équipés d’imprimantes 3D. A qui s’adresse ce nouveau service expérimental et que permet-il réellement ?

Imprimer en 3D une coque de smartphone personnalisée au coin de la rue est désormais possible contre une trentaine d’euros ; et ce... dans votre bureau de Poste !

En effet, la Poste se lance dans l’impression 3D à la demande en équipant trois bureaux franciliens de ce service. D’abord expérimenté pendant six mois, il sera éventuellement déployé sur tous le territoire si ses résultats sont concluants.

Pour particuliers et professionnels

Deux offres sont proposées par La Poste. L’une, à destination des particuliers, leur propose :

- d’imprimer de petits objets choisis sans un catalogue afin de les personnaliser
- d’imprimer des objets à partir d’un fichier d’impression 3D qu’ils apporteront. 

L'autre, à destination des professionnels, permet aux architectes, par exemple, de venir imprimer des maquettes ainsi qu'à un créateur de bijoux ou à un designer de concevoir un prototype.

Conseil de spécialistes

Vous n’y connaissez rien et avez peur de vous lancer ? Pas de panique : deux postiers par bureau ont été formés à l’utilisation de l’imprimante 3D et sont là pour aider à faire les bons choix techniques.

D’ailleurs, si votre demande est un peu compliquée ou volumineuse, sachez qu’elle ne sera pas réalisée sous vos yeux, dans votre bureau de Poste, mais dans un atelier disposant de technologies 3D plus poussées. La Poste est d’ailleurs partenaire de la jeune start-up française Scupteo, spécialisée dans ce domaine.

Les bureaux de Poste concernés par ces tests sont ceux de Paris-La Boétie, Paris-Bonne Nouvelle et de Boulogne Billancourt, en région parisienne.

 

Les podcasts d'Archimag
Êtes-vous prêts à renoncer à des services numériques ou à vos appareils électroniques pour le bien commun ? Face à l'urgence climatique, notre rapport au progrès et à la technologie est souvent remis en question. Archimag Podcast a rencontré Alexandre Monnin, philosophe, directeur du master Sciences, Stratégie et Design pour l’Anthropocène à l’ESC Clermont Business School et auteur de l'ouvrage "Politiser le renoncement", aux Éditions Divergences. Il est aussi co-initiateur du courant de la redirection écologique, dont il nous explique le principe.