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La nouvelle vie des archives audiovisuelles

La fracture technologique s’explique en partie par le manque de moyens des organisations en matière de gestion des fonds audiovisuels. cliff1066™

 

Désormais facilement réexploitable, l’archive audiovisuelle est devenue un actif avec une réelle valeur ajoutée. Les structures détentrices de fonds reconsidèrent leur position quant aux modalités de conservation et de diffusion de ceux-ci, désireuses de les valoriser en interne, les rendre public ou même les exploiter commercialement.

En 2005, Agnès Callu et Hervé Lemoine publiaient Le patrimoine sonore et audiovisuel français. Guide de recherches en sciences sociales (Belin), dans lequel ils définissaient les archives audiovisuelles comme une « marée déferlante de documents en mutation technologique et technique permanente, associée au plus près du domaine sociétal ». Depuis l’avènement du numérique, l’audiovisuel investit en effet les sphères professionnelles comme personnelles. Cette sensibilité nouvelle aux usages de l’archive audiovisuelle touche notamment les domaines de la recherche, de la création et de la communication, séduits par l’impact de l’image animée et du son pour...

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Êtes-vous prêts à renoncer à des services numériques ou à vos appareils électroniques pour le bien commun ? Face à l'urgence climatique, notre rapport au progrès et à la technologie est souvent remis en question. Archimag Podcast a rencontré Alexandre Monnin, philosophe, directeur du master Sciences, Stratégie et Design pour l’Anthropocène à l’ESC Clermont Business School et auteur de l'ouvrage "Politiser le renoncement", aux Éditions Divergences. Il est aussi co-initiateur du courant de la redirection écologique, dont il nous explique le principe.