La ville de Paris publie ses statistiques de prêt en bibliothèques

Des statistiques publiées dans le cadre du projet ParisData Archimag

 

L'activité des bibliothèques de la capitale est passée au peigne fin par les statistiques officielles de la mairie de Paris.

La Mairie de Paris vient de rendre publiques les statistiques de prêt enregistrés dans les 58 bibliothèques du réseau de la capitale. Ces données offrent une vision panoramique de l'activité des empunts effectués par les usagers pour l'année 2010 : nombre d'exemplaires prêtés, exemplaires renouvelés sur place ou en ligne, documents retournés en retard, nouvelles inscriptions, prolongement d'inscriptions... La bibliothèque Marguerite Yourcenar, dans le 15ème arrondissement, confirme sa postion de premier établissement parisien en terme de nombre d'emprunts avec environ 60 000 ouvrages par mois. Par comparaison, la plus petite bibliothèque municipale de Paris, Baudoyer dans le 4ème arronidssement, enregistre une moyenne d'envrion 5 000 prêts par mois.

La mise en ligne de ces statistiques s'inscrit dans le projet Open Data de la ville de Paris qui a décidé de publier un certain nombre de données municipales sous "licence libre". Cette licence permet, dans certaines conditions, de copier et distribuer les données mises à disposition ainsi que de créer de nouveaux documents à partir de ces bases de données. A la suite de remarques d'internautes, ParisData étudie la possibilité d'enrichir ces données brutes par l'adjonction de graphiques afin de mieux rendre compte de l'évolution des comportements des usagers des bibliothèques.

Les statistiques des prêts dans les bibliothèques de Paris sont disponibles sur le site ParisData.

 

 

Les podcasts d'Archimag
Rencontre avec Stéphane Roder, le fondateur du cabinet AI Builders, spécialisé dans le conseil en intelligence artificielle. Également professeur à l’Essec, il est aussi l’auteur de l’ouvrage "Guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise" (Éditions Eyrolles). Pour lui, "l’intelligence artificielle apparaît comme une révolution pour l’industrie au même titre que l’a été l’électricité après la vapeur".