le GFII livre son diagnostic sur la e-réputation

Il ne faut que quelques heures pour ternir une réputation numérique... DR

 

« Il faut vingt ans pour construire un réputation, cinq minutes pour la détruire... » La citation de Warren Buffett (homme d'affaire à la tête de l'une trois premières fortunes mondiales) figure en préambule de l'étude que le GFII vient de consacrer à la e-réputation et à la gestion de l'identité numérique des organisations. Il est vrai qu'à l'ère numérique, il ne faut que quelques heures pour ternir la réputation d'une entreprise ou d'une personnalité. A ce jour, hormis quelques grands comptes du CAC 40, bien peu d'entreprises françaises sont capables de gérer une attaque informationnelle. Certaines ignorent même jusqu'à l'existence de telles menaces...

 

Risques encourus

 

Cette étude du GFII devrait trouver sa place sur la table de chevet de tout dirigeant d'entreprise. Après un rappel des enjeux liés à la e-réputation, elle propose une typologie des risques encourus et recense de nombreux retours d'expérience particulièrement instructifs. Ces « fiches de relevé d'incidents » concernent des secteurs aussi variés que les banques, les opérateurs téléphoniques, les sociétés de transport ou des acteurs du secteur agro-alimentaire.

Riche des contributions d'une quinzaine d'auteurs, l'étude propose également un ensemble de « mesures préventives et curatives ».

 

Les podcasts d'Archimag
Êtes-vous prêts à renoncer à des services numériques ou à vos appareils électroniques pour le bien commun ? Face à l'urgence climatique, notre rapport au progrès et à la technologie est souvent remis en question. Archimag Podcast a rencontré Alexandre Monnin, philosophe, directeur du master Sciences, Stratégie et Design pour l’Anthropocène à l’ESC Clermont Business School et auteur de l'ouvrage "Politiser le renoncement", aux Éditions Divergences. Il est aussi co-initiateur du courant de la redirection écologique, dont il nous explique le principe.