Insolite - Sexe et drogue sur les livres en bibliothèque : les best-sellers devraient sortir couverts

Les livres peuvent receler bien des secrets... Archimag/CJO

 

Des traces de cocaïne et du virus de l'herpès ont été détectées sur les livres les plus empruntés de la bibliothèque de prêt d'Anvers, en Belgique. Faut-il craindre pour la santé des usagers en contact avec les ouvrages ?

Les activités du programme de recherches bactériologique et toxicologique de l’Université catholique de Louvain, en Belgique, ont de quoi surprendre. Tout comme les résultats de ses travaux, totalement… "stupéfiants".

En effet, le site Flandersnews.be rapporte qu’une équipe de chercheurs a analysé les dix livres les plus empruntés de la bibliothèque publique d’Anvers et constaté qu’ils étaient tous… positifs à la cocaïne ! Certains d’entre eux seraient même porteurs du virus de l’herpès.

De la cocaïne sur un livre… puis dans votre sang

Le professeur en toxicologie Jan Tytgat, responsable des recherches, précise que les niveaux de cocaïne détectés sur les ouvrages en question sont trop faibles pour avoir un quelconque effet sur les personnes les ayant lus ou manipulés. 

Pourtant, le toxicologue précise que des traces de drogues provenant d’un livre "contaminé" peuvent ensuite être retrouvées dans les cheveux, le sang et l’urine des usagers ayant été en contact avec lui.

Une MST sur 50 nuances de Grey

Autre découverte de l’université de Louvain : comme sur Tango, de l'écrivain belge Pieter Aspe, des traces du virus de l’herpès ont été trouvées sur l’exemplaire de Cinquante nuances de Grey, le best-seller érotique « mom porn », également proposé au prêt dans la bibliothèque d’Anvers.

Là encore, l’équipe de chercheurs tient à rassurer les lecteurs : les concentrations de ce redoutable virus responsable de boutons de fièvre et pouvant être transmis sexuellement sont si basses qu’elles ne présentent aucun danger pour leur santé.

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Êtes-vous prêts à renoncer à des services numériques ou à vos appareils électroniques pour le bien commun ? Face à l'urgence climatique, notre rapport au progrès et à la technologie est souvent remis en question. Archimag Podcast a rencontré Alexandre Monnin, philosophe, directeur du master Sciences, Stratégie et Design pour l’Anthropocène à l’ESC Clermont Business School et auteur de l'ouvrage "Politiser le renoncement", aux Éditions Divergences. Il est aussi co-initiateur du courant de la redirection écologique, dont il nous explique le principe.